À votre service Denis Marcoux (gérant)
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GILBERT D'ESCHAMBAULT Volume 79 n 79 n° 41 Saint-Boniface, du 15 au 21 janvier ace, du 15 au 21 janvier 1993 Tél:237-4823 Fax:231499 Tél.: 237-4823 Fax: 231-1998 Tél a 2 37 pr 4 8 1 G
Ah que la neige doit neiger!
Une dizaine d'adeptes de la sculpture hivernale veulent faire de Winnipeg la capitale mondiale de cette activité d'ici 1996. Page 12.
Le libre-échange familial
Carole Couture de Saint-Boniface a rencontré pour la première fois son demi- frère d'origine américaine, Robert Cale, pendant la période des Fêtes. Page 18.
Une baisse du revenu
En 1993, les revenus des agriculteurs vont baisser. Consolation pour les Manitobains: la baisse n'épargnera aucune province. Page 3.
Les médaillés du 125e anniversaire
Des députés manitobains ont commencé à remettre des médailles décernés à l'occasion de l'anniversaire du Canada par le gouverneur général à des personnes qui ont contribué à l'évolution du pays. Page 6.
Bourbon et Séguin
À un mois de la plus grande fête d'hiver de l'Ouest canadien, La Liberté présente les artistes qui réchaufferont le coeur du Manitoba français. Page 9.
Citation de la semaine
«La vraie raison, c'est qu'après 18 enfants, elle avait passé ——— sa vie sous son mari, alors elle voulait être enterrée au- dessus!»
Louis Bernardin, qui a dirigé la Villa Youville pendant 27 ans, racontant M O Ku SO U une anecdote dans notre spécial sur le vieillissement. Découvrez au : travers des témoignages regroupés en pages 19 à 24 que vieillir n'est
plus seulement attendre de mourir. À 7 ans, le karatéka Cabrel Boucher a déjà sa ceinture violette, une étape qui
vient normalement à l'adolescence. Page 13.
UNE COMÉDIE DE MICHEL TREMBLAY
CES Cérmaine Lauzon gagne le gros lot! Le Cercle Molière 4 Comment va-t-elle dépenser ce trésor’
présente ! Et, à y penser, pourquoi elle plus que nous autres’ du 22 au 30 janvier Dre comédie grinçante dans une langue de tous les jours 1993 à 20 h 00 } vous allez rire à en pleurer!
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EXAMEN DE LA VUE, LUNETTES VERRES DE CONTACT
Dr. ©. Therriault
Dr.J. Garand, successeur du Dr. R.J. Stanners optométristes
Heures d'ouverture Du mardi au vendredi Le samedi de10hà1i8h de9hà13h
Fermé le lundi
Comme femme, vous avez peut-être remarqué des changements qui vous incommodent pour un certain temps avant vos règles. Venez vous informer sur ce qu'est:
LE SYNDROME PRÉMENSTRUEL OU «PMS;
À Saint-Pierre-Jolys Le mardi 19 janvier 1993 à l’école élémentaire de Saint-Pierre.
À Notre-Dame-de-Lourdes
Le jeudi 28 janvier et le lundi 8 février 1993 à l'école Notre-Dame-de-Lourdes Personne-ressource: Dre Frances Warkentin.
À Saint-Boniface
Le mardi 2 février 1993
au Salon Sportex du Collège de Saint-Boniface Conférencière: Dre Nicole Caron-Boulet.
De 19 h 30 à 21h 30. Contacts: Lise ou Michelle au 233-1735. Entrée gratuite.
Le projet Santé est financé par Santé et Bien-être Canada
LIBERTÉ
Journal hebdomadaire publié le vendredi par la Société Presse-Ouest Limitée Le journal de l'année de l'Association de la presse francophone (APF) de 1984 à 1991 Directeur et rédacteur en chef: Yves CHARTRAND Directeur adjoint: Jean-Pierre DUBÉ Journalistes: Karine BEAUDETTE, Laurent GIMENEZ, Sylviane LANTHIER Correspondant national: Yves LUSIGNAN (Agence de presse francophone) Caricaturiste: Cayouche (Réal BÉRARD) Collaborateur: BICOLO Graphiste: Gilbert PAINCHAUD Typographe: Véronique TOGNERI Secrétaire-comptable: Yvonne LARIVIÈRE
Secrétaire-réceptionniste: Christiane AVANTHAY Développement de photos: Hubert PANTEL
Heures du bureau: 9 h à 17 h du lundi au vendredi.
Toute correspondance doit être adressée à La Liberté, Case postale 190, Saint- Boniface Manitoba) R2H 3B4. Les lettres à la rédaction seront publiées si leur contenu n'est pas diffamatoire et leur auteur(e) facilement identifiable, Le journal ne s'engage pas à publier les lettres qui n'auront pas été dactylo- graphiées ou écrites LISIBLEMENT à la main. Les communiqués de presse envoyés à la rédaction devront aussi être écrits de façon lisible
Les bureaux sont situés au 383, boulevard Provencher.
Téléphone: (204) 237-4823. Télécopieur: (204) 231-1998.
L'heure de tombée pour les annonces est le mardi à midi. La direction se réserve le droit de refuser toute annonce envoyée après cette échéance ou d'imposer une surcharge de 10%.
Représentation nationale: OPSCOM (613) 234-6735.
Nos annonceurs ont jusqu'au mercredi de la semaine suivante pour nous signaler toute erreur de notre part. La responsabilité du journal se limitera au montant payé pour la par tie de l'annonce qui contient l'erreur.
L'abonnement annuel coûte 25$ au Manitoba et 30$ ailleurs au Canada, À ces tarifs s'ajoute la TPS fédérale de 7%. Aux États-Unis et outre-mer, le tarif est de 35$ par année, sans TPS. Les abonnés manitobains qui passeront une par- tie de l'année aux États-Unis devront payer un supplément de 5 $ au moment du changement d'adresse
Les changements d'adresse pour les abonnements doivent nous parvenir AU MOINS DIX JOURS avant la date de déménagement
Le journal LA LIBERTÉ est imprimé sur les presses de Derksen Printers à Steinbach Enregistré comme courrier de deuxième classe, No 0477
LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 janvier 1993
ii ie ES | François Massicotte. Page 9.
CULTUREL
SPORTS
SOCIÉTÉ
|
x D 4 FE Fi
Jane McDonald et Aline Cotnoir. Page 14
* Agriculture: le revenu baissera en 1993. Page 3.
- Iciet ailleurs: page 3.
+ Éditorial: Un début cynique. Par Yves Chartrand. Page 4.
* Les journaux de l’APF: page 4. + Coup d'oeil national: page 5.
+ Universités: entente de prêts entre bibliothèques. Page 5.
+ Presse-Ouest: lan MacPher-
son, nouveau membre. Page 5.
+ Médailles: Ronald Duhamel fait la distribution. Page 6.
+ SFM: le slogan du 25e sera dévoilé bientôt et l'équipe d'agents communautaires est presque complète. Page 7.
+ À votre service: page 8.
* Festival du Voyageur: une programmation chargée. Page 9.
+ Quoi de neuf?: musique Page 11.
classique. Page ©. + Neigistes: une association * Les Rendez-Vous: page 10. pour promouvoir la sculpture + LIM: les verts etles bleus à Sur neige à Winnipeg. Page 12. égalité à la mi-saison. Page 11. + Hiver: le sentier de glace + CCFM: nouvelle série de leprend ses activités. Page spectacles «En éclosion».
+ Karaté: Cabrel Boucher a sa cœinture violette à 7 ans. Page 13. * En bref: page 13.
+ Hanover-Taché: toutes les équipes iront aux éliminatoires. Page 14.
+ Le Chez Nous des Soeurs de Sainte-Croix: un lieu où on peut vivre quelque chose d'humain. Page 15.
+ Feu vert: page 15. + Télé-horaire: pages 26 et 27.
+ Gens d'ici: Josée Desjardins. + Bicolo: pages 28 et 29.
Page 15. + Chronique religieuse: page + Famille: une réunion après 40 30.
ans. Page 18. + Petites annonces: page 30. * Spécial vieillissement: , Quiz: page 31.
pages 19 à 24, + Recettes: 31. + Nécrologie: page 25. a
Le MANITOBA de A à Z
* Lorette: page 13. + Saint-Jean-Baptiste: page 6. + Provencher: page 6. * Saint-Lazare: page 6. + Saint-Boniface: pages 3,7et18. + Winnipeg: page 3.
Ici et ailleurs
L'habitation toujours en hausse
Manitoba - Les mises en chantier ont continué d'aug- menter en décembre, selon la Société canadienne d'hy- pothèques et de logement. Les mises en chantier en milieu urbain ont atteint 200 logements comparative- ment à 55 durant le même mois en 1991. La construc- tion de maisons individuel- les, dont la majeure partie a été signalée à Winnipeg, s’est élevée à 132 en dé- cembre comparativement à 55 pendant le même mois en 1991. Le nombre de lo- gements collectifs a par ailleurs atteint 68, alors qu'il était nul en décembre 1991.
Dans les agglomérations de 10 000 habitants et plus, la hausse du nombre total de mises en chantier a été de 27 % en 1992. Au qua- trième trimestre, la hausse enregistrée en milieu urbain a été de 36 %.
Des services aux entreprises
Winnipeg - Le fédéral a’
inauguré le 12 janvier le Centre canadien des servi- ces aux entreprises. Le CCSE a été créé par Indus- trie, Sciences et Technologie Canada de concert avec 11 ministères et agences fédé- raux, la province, l'Associa- tion des manufacturiers ca- nadiens, les chambres de commerce du Manitoba et de Winnipeg, l'Université du Manitoba et Winnipeg 2000.
Le CCSE a été mis sur pied parce que les milieux d'affaires exigeaient de pou- voir obtenir rapidement, en un endroit donné, des rensei- gnements exacts sur les en- treprises, de même que sur les services et programmes à leur disposition. Le bureau de Winnipeg est un projet- pilote qui fera l'objet d'amé- liorations au cours des six prochains mois. On peut composer le 984-CCSE (ou 1-800-665-2019 sans frais) ou utiliser la ligne Faxback au 984-5527 (1-800-665- 9386 sans frais).
Le français recule, le bilinguisme augmente
Ottawa - Sauf au Nou- veau-Brunswick, de moins en moins de francophones de l'extérieur du Québec parlent français à la maison d'après le recensement de 1991. Dans l'Ouest, le taux de transfert linguistique dé- passe 50 %. Au Manitoba, plus de 25 000 personnes ont indiqué parler le français à la maison, comparative- ment à 55 300 qui avaient déclaré le français comme langue maternelle.
Le bilinguisme a par ail- leurs augmenté dans pres- que toutes les provinces de- puis 1986. Le Québec était la province avec le pourcen- tage le plus élevé, 35,4 %. Au Manitoba, le pourcenta- ge de bilingues est de 9,2 %.
Agriculture Canada prévoit que le revenu net des agricul- teurs se situera entre 5,6 et 6,7 milliards $ en 1993, contre 6,7 à 7,7 milllards $ en 1992.
En tenant compte des frais d'amortissement, le revenu agricole net devrait se situer entre 3,2 et 4,3 milliards $.
La baisse n'épargnera aucune province. Une diminution de 9 % à 24 % est prévue dans les provinces de l'Ouest, tandis que les provinces de l'Est devraient enregistrer une baisse variant entre 4 % et 20 %.
Ralentissement et baisse
La Saskatchewan et l'Île-du- Prince-Édouard connaîtront les baisses les plus importantes.
La diminution prévue du revenu est notamment attribuable au
ACTUEL
Selon les prévisions d'Agriculture Canada
Le revenu des agriculteurs baissera en 1993
ralentissement des ventes et à une baisse de la qualité des récoltes.
En 1993, les recettes tirées des cultures devraient diminuer jusqu'à 12 % à cause des mauvaises conditions climatiques enregis- trées l'automne dernier.
Le contraste est frappant avec 1992, année durant laquelle le revenu net des agriculteurs a augmenté de 23 % à 41 % dans toutes les provinces, à l'exception de l'Île-du-Prince-Édouard.
Raisons principales de cette hausse: les ajustements de fin de campagne de la Commission canadienne du blé, et surtout la forte augmentation des paiements effectués en vertu des divers programmes agricoles (de 50 % à 83 %).
Cette année, au contraire, les paiements de programme de- vraient diminuer légèrement.
Laurent GIMENEZ
Prévisions pour l'élevage en 1993
Porcs Bovins Agneaux Poulets Dindes Lait
Cheptel a T 1à3% | +1%
Production L l | JL + 3 % # 6 % ® 3 % Ventes JL T -2% +2%
ESP SMET SE 7 Consommation T {h intérieure +2% 1+15%
Prévisions pour les céréales et oléagineux en 1993
Maïs
Orge Avoine Canola/Soja
Exportations canadiennes
4} en hause JL en baisse —> stable
Production des cultures spéciales (prévisions pour 1993)
EN HAUSSE + Haricots secs + Pois secs (+5 %) + Moutarde blanche
EN BAISSE + Lentilles (-5 %)
N.B.: Moutarde noire et brune: stable
Archives La Liberté
Le Manitoba est l'u une s ds trois provinces, avec l'Ontario et l'Alberta,
où la hausse du revenu des agriculteurs a été la plus élevée en 1992.
E WINNIPEG
Un visiteur de l'Ontario
Gérard Violette, de Contact Nord à Sudbury en Ontario, sera le conférencier invité à l'assemblée annuelle des Commissaires d'écoles fran- co-manitobains, qui se tiendra les 22 et 23 janvier à l'hôtel Holiday Inn du chemin Pem- bina.
Spécialiste en éducation à distance, Gérard Violette pré- sentera un survol de la situation canadienne de cette discipline, et des divers modes de formation
à distance.
Il animera aussi un atelier portant sur la logistique face à l'élaboration d'un projet de formation à distance.
Les autres sujets traités lors de cette assemblée annuelle, dont le thème est L'éducation française: branchée sur l'avenir, sont la gestion des écoles fran- co-manitobaines et les nou- veautés en programmation.
Y.C.
HE SAINT-BONIFACE
Le nouvel an vietnamien
La Communauté catholique vietnamienne, dont l'abbé Bernard Quang est le respon- sable, organise un souper national du Nouvel An le samedi 23 janvier au Centre CANA (l'ancien Petit Sémi- naire), au 615, rue Lafièche.
Il y aura deux tablées: à 16h 30 et à 19h. Chaque souper
sera suivi de chants, de danses traditionnelles et d'un jeu à la pige de petites surprises.
Billets disponibles à l'avance au bureau de la paroisse (233- 7304), à la réception de l'arche- vêché (237-9851) ou les après- midis au 235-1904.
Y.C.
LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 Janvier 1993
EDITORIAL
Un début cynique
arcasme, ironie, attente, amusement. Je ne sais pas si S c’est la récession qui s’étire, mais il me semble qu’on a
bien des raisons en ce début d’année d’être cynique face aux événements.
Déjà deux semaines sont écoulées en 1993 et la réserve d’optimisme est déjà à la baisse. Il n’y a encore rien dans un proche horizon pour insuffler un dynamisme qui fait défaut. Les résolutions semblent déjà bien loin.
Je ne sais plus trop qui disait qu’une nouvelle année apporte un nouvel espoir. C’est probablement le plus gros cliché du monde qu’on s’est habitué à dire du bout des lèvres. Qu'on juge seulement de la situation:
- La Radio communautaire du Manitoba ne se porte pas bien. Pas besoin de s'étendre sur les détails, vous les connaissez probablement déjà. Il est important de redonner un coup de barre et de réajuster le tir au besoin.
J'ai trouvé particulièrement amusant de voir Michel Lagacé, le directeur régional du secrétariat d'Etat, insister sur le fait qu’il n’avait pas parlé d’incompétence. C’est peut-être vrai qu'il ne l’a pas dit, mais en parler ne fait pas de mal.
CKXL a subi un dur coup lorsque le plan de financement fédéral n’a pas été reconduit en début d’année. La récession n’a pas aidé non plus. Mais il faudra s’habituer: le temps des généreuses subventions est fini. Il faudra mieux gérer sans s'attendre de se faire nécessairement ou automatiquement couvrir en Cas de pépin.
- Gary Filmon trouve que les francophones ne collaborent pas à son plan de gestion scolaire. La province se ridiculise devant la Cour suprême, mais ce n’est pas grave, il faudrait encore accepter le compromis politique du premier ministre.
- Un pétrolier va se rompre dans la région des îles Shetland. Comme dirait Cayouche, une autre histoire abracadabrante de marinades.
- La rumeur courait depuis le diagnostic de 1990: le premier ministre québécois Robert Bourassa est vraiment malade. Mais le pire, c’est qu’il veut continuer jusqu’au bout de ses forces.
- L'utilisation du français à la maison est en baisse. Ce n’est pas vraiment une surprise. Si on peut se consoler en disant que la dualité linguistique n’est pas une question de nombres, il ne faudrait pas se surprendre avec les réalignements politiques qui s’annoncent de voir plusieurs personnalités (pas besoin de nommer de noms!) remettre souvent en question cet état de fait. Et plus les nombres vont baisser, plus ces gens vont en parler.
- Malgré tous ses millions, le meilleur joueur de hockey au monde ne peut pas faire une carrière normale. Après des maux de dos, voici que le grand Mario a le cancer.
- Deux ans après la fin de la guerre du Golfe, on entend encore parler de Saddam Hussein. Ou plutôt, on voit encore le leader irakien narguer tout le monde. C’est pas très catholique de penser comme ça, mais qu'est-ce qu’on attend pour lui «échapper» une bombe sur la tête?!
- On ne sait toujours pas ce que va faire Brian Mulroney. Tout le monde a hâte de savoir parce que sa décision va influencer le restant de l’année.
Tout ce qu’on a eu droit, c’est à un petit remaniement ministériel: Jake Epp avait fait son temps, Robert de Cotret était dû (suffisait de le rencontrer pour comprendre), Marcel Masse dérangeait bien du monde, surtout quand il se mettait à parler de francisation.
L’inquiétude grandissante, c’est qu’il s’est passé tellement de choses absurdes depuis le début de 1993 que le premier ministre serait assez fou pour vouloir rester. En tout cas, juste de nous faire attendre encore est déjà une mauvaise chose.
D'autant plus que la bataille électorale risque d’être intéressante. Bob Rae, le premier ministre dont la province a toutes sortes de problèmes depuis son accession au pouvoir en 1990, aurait maintenant l'intention de faire campagne aux côtés du parti néo-démocrate fédéral pour déloger les conservateurs à Ottawa.
Moi, être Audrey McLaughlin, je me tiendrais loin. Je vous le dis, c’est incroyable les histoires de fou en ce début d'année!
Yves CHARTRAND
LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 janvier 1993
ACTUEL
Les journaux de l’
Association de la presse francophone
70
LE FRANCO
Depuis 1928, le seul journal de langue française en Alberta
De La Survivance à l’hebdo Le Franco
À l'instar du Manitoba, l'AI- berta ne compte qu'un seul hebdomadaire de langue fran- çaise, dont le tirage est aussi d'environ 4 000 exemplaires. Si le journal n'existe sous son nom actuel, Le Franco, que depuis environ 25 ans, l’histoire de la presse francophone en Alberta frise en fait le centenaire. Au tournant du siècle dernier, il y a eu jusqu'à six journaux franco- phones en Alberta.
En 1926, les francophones de la province fondèrent l'Association canadienne-française de l'Alberta (ACFA), qui a eu maille à partir avec l’imprimeur-rédacteur du journal L'Union.
Devant ces difficultés, les dirigeants de l'ACFA, craignant d'être privés de l'usage du journal, décidèrent de fonder un organe écrit. Ils tentèrent sans succès d'acheter le journal L'Union et l'imprimerie Union.
L'idée fut alors soumise aux Oblats de Marie-Immaculée de fonder deux compagnies, l’une propriétaire et l'autre locataire, incorporant le journal. La formation des deux compagnies et la vente de parts avaient pour but de protéger ces capitaux importants et ainsi donnaient plus de liberté au contenu du journal.
Dans ce contexte, un journal vit le jour le 16 novembre 1928. Les oblats acceptèrent de financer La Survivance en autant qu'ils puis- sent en garder le contrôle. C'est aussi en 1928 que l'imprimerie La Survivance est incorporée. En 1929, l'équipement arrive de l'Est.
Les oblats ont prévu de cons- truire un édifice qui abriterait les deux compagnies. Cet édifice, situé à Edmonton, a été occupé
silbert Cloutier, c.m.a. Tél. 943-6828 237-0762
Service professionnel:
+ REÉR (personnel ou collectif) + Placements
+ Transfert de régime de pension + FERR et Rentes (RIFF, Annuities) + Assurance vie et invalidité
Groupe MURAT
Le Manitoba sera l'hôte de l'assemblée annuelle de la l'Association de la presse francophone (APF) en juillet 1993. Au cours des prochains mois, La Liberté
profitera de la venue de cet événement pour faire connaître les différents journaux membres de l'APF dans cette nouvelle chronique.
par le journal, qui s'appelle aujour- d'hui Le Franco, jusqu'à tout récemment.
Au départ, une pénurie de laïcs formés pour ce genre de profes- sion oblige les oblats à se succé- der à la direction. Le contenu du journal La Survivance était d'un ton très européen à ses débuts, en raison principalement des événements qui survenaient en Europe, soit la montée en flèche du fascisme et la Deuxième Guer- re mondiale.
Une étape importante
En 1953, le père Jean Patoine, qui avait été en poste de 1939 à 1942, revient à la direction du journal qui va jusqu’à couvrir les Territoires du Nord-Ouest et la Colombie-Britannique, jusqu'à la création du journal Le Soleil de Vancouver par André Piolat en 1968.
En 1967, la presse francopho- ne en Alberta franchit une étape importante: le rédacteur en chef d'alors, Jean-Maurice Olivier, réussit à convaincre les oblats de changer le nom du journal, qui devient le Franco-Albertain.
Lorsque le père Patoine meurt en 1972, c'est Guy Lacombe, alors secrétaire-général de l'ACFA, qui prend la relève. Depuis ce temps, la direction du journal est toujours restée aux mains des laïcs.
C'est aussi la fin de l'époque où les oblats ne recevaient aucun salaire lorsqu'ils participaient au journal, ce qui a aidé grandement à la survie même en temps de crises financières et économiques. Seul le père Patoine aurait reçu un salaire minime lors de son dernier mandat comme directeur.
Au cours du mandat de Guy Lacombe, des négociations ont lieu afin de procéder à la vente du journal et de l'imprimerie. Les oblats vendent finalement Le Franco à l'ACFA pour la somme symbolique de 1 $.
Depuis 1976, le journal a été dirigé par pas moins de six per- sonnes, dont les plus connues sont Paul Denis, un ancien prési- dent de l'Association de la presse francophone, et Pierre Brault, en poste depuis juin 1987.
La mission du journal demeure essentiellement la même depuis les débuts, soit d'informer, d'assu- rer la communication entre les francophones de tous les coins de la province, et d'exercer en même temps un certain leadership sur le plan éditorial.
Même si l'ACFA est propriétaire du journal, le Franco garde son indépendance non seulement administrative mais aussi rédac- tionnelle afin d'être un outil indis- pensable à l'évolution de la popu- lation francophone de la province.
Le Franco est encore et sera toujours un journal de combat. Mais aujourd'hui, il combat en informant bien ses lecteurs sur les différents dossiers de l'ACFA et sur les diverses activités franco- phones.
(Texte rédigé à partir d'un historique soumis par Le Franco.)
Le journal La Liberté est ouvert à la publication de toute lettre à l'éditeur à condition que l'identité de l’auteur soit connue (les noms de plume ou pseudonymes ne sont pas acceptés) et qu'elle ne contienne pas de propos diffamatoires. La rédaction se réserve également le droit de limiter la longueur des lettres ou de retourner celles dont la formulation
n'est pas claire.
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Composez le 237-4823
ACTUEL
Coup d'oeil national
AR QUESF CE @bi VOLS FAÏT CROÏRE À DNE
Prêts entre bibliothèques
Une entente avec les universités
MES VENTES du Québec
NONT JAMAIS ETE
_ REPRISE
ÉCONOMI QUE ?
YAHOU! J'AI LAVÉ MA TUQUE,
QUE À URNADUX à
SORTI MA CŒINTURE FLÈCHÉ Fe n'eut
DES BOULES-A-MITES, SOIGNÉ
LES PIGEONS, Pi J'MEN VA AU À "es" 2
FESTIVAL DU OUAÏYAGEUR!
(8,
AUSSI BONNES//.
Les “SWEATSHIRTS" souvenirs de «CAYOUCHE» sont maintenant disponibles
Chez le Disquaire
175, rue Marion. Quantité limitée.
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Le Regroupement des uni- versités de la francophonie hors Québec a conclu récem- ment une entente avec les universités du Québec, per-
mettant à ses membres d'offrir
photo: Yves Chartrand
Nouveau membre de Presse-Ouest
Depuis sa réunion du 14 dé- cembre 1992, Presse-Ouest, la soclété éditrice du Journal La Liberté, a un nouveau membre.
lan MacPherson a accepté de compléter le mandat de Jean- Yves Rochon, qui se termine en mars 1993. lan MacPherson est né à Régina d’une mère fran- çaise et d’un père canadien- anglais.
Résidant de Winnipeg depuis cinq ans, le conseiller en affaires est membre des con- seils d'administration de la Caisse populaire de Saint-Boni- face et du Festival du Voyageur.
gratuitement le service de prêts entre les bibliothèques. Le seul montant à payer sera celul du coût de livraison.
L'objectif principal du Regrou- pement, dont le président est le recteur Paul Rest du Collège universitaire de Saint-Boniface (CUSB), est de créer un réseau permettant la mise en commun de ressources en vue de solu- tionner certains problèmes com- muns aux universités cana- diennes entièrement ou partiel- lement de langue française à l'extérieur du Québec.
À titre d'exemple, le Regrou- pement voit à la production de trois manuels en français en chimie et en physique. Ces manuels pourront être utilisés par les membres.
Lors de la quatrième réunion annuelle de l'organisme tenue en décembre à l'Université d'Ottawa, le Collège dominicain de philosophie, à Ottawa et de théologie a été admis comme membre, ce qui porte à dix le nombre d'établissements faisant partie du Regroupement. (1)
Un autre dossier qui retiendra l'attention des membres au cours de la prochaine année est celui du perfectionnement linguistique. Le Regroupement se penchera ausssi cette année sur les mo- yens d'éliminer les obstacles qui entravent la mobilité des étu- diant.e.s entre les universités.
Un document de travail, pro- posant des mesures pour faci- liter cette mobilité d'une univer- sité à l'autre, sera présenté à la rencontre de 1993, qui se tiendra à l'Université Sainte-Anne, en Nouvelle-Écosse.
Yves CHARTRAND
(1) À part le CUSB, les autres membres sont: la Faculté Saint-Jean de l'Alberta, l'Université Laurentienne de Sudbury, le Collège militaire à Kingston, le Collège Glendon, les universités d'Ot- tawa, Saint-Paul à Ottawa, de Moncton et Sainte-Anne, en Nouvelle-Écosse.
Respirez à pleins poumons
/ Un plan pour arrêter de fumer. / Quinze millions de fumeurs ont remporté la victoire
grâce à ce programme.
/ C'est en français et c'est gratis.
/ À l'hôpital Saint-Boniface
# L'introduction le 19 janvier à 19 h.
Pour plus d'information ou pour vous inscrire, contactez Ron Sydenham au 669-4469.
PORTRAIT DE GARY FILMON: UN INGÉNIEUR DEVENU PREMIER MINISTRE
OL
le 18 janvier à 17 h 04
à CKSB
6» SRC
CKSB / Manitoba
LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 janvier 1993
125e anniversaire du Canada
Ronald Duhamel distribue ses médailles
Dans le cadre du 125e anni- versaire du Canada, le gouver- neur général a décidé de décerner des médailles pour souligner la contribution de certaines personnes au pays.
La remise de ces médailles se fait, entre autres, par l'en- tremise des députés fédéraux et provinciaux. Le député fédéral de Saint-Boniface, Ronald Duhamel, a organisé une telle cérémonie le 28 décembre
dernier à l'hôtel Norwood.
Au nombre des 40 récipien- daires de la circonscription re- présentée par le député à la Chambre des communes, on retrouve: Arsène Girardin, l'abbé Odilon Larochelle, Raymond Bisson, le père Ronald Léger, Lorraine Fredette, Gérard Jean, Alfred Fortier, Denis Couture, Guy Roy, Marcel Champagne, Yolande Le Quéré; Arthur d'Es- chambault, Lise Hamelin, et
EL PROVENCHER 10 médaillés francophones
En l'honneur du 125e anniversaire du Canada, le gouverneur général distribualt des médailles commémoratives dans le but de reconnaître des personnes ayant grandement contribué au bien-être de leur collectivité et du Canada en général.
Dans la circonscription de Provencher, des médailles ont été remises à 57 personnes dont les noms avaient été proposés par les communautés. Parmi
ceux-là, une dizaine de franco- phones ont mérité.
Il s'agit de: Albert Bilodeau (Sainte-Agathe), Joseph Brodeur (Saint-Adolphe), Gabriel Catellier (Saint-Malo), Lorette Courcelles
(Saint-Malo), Dr Francis Doyle : (Sainte-Anne-des-Chênes), Terri .:
Petit (lle-des-Chênes), Gérard Roy (Saint-Pierre-Jolys), Louis Sabourin (Saint-Jean-Baptiste) et Louis Tétrault (La Broquerie).
K.B.
ACTUEL
Chantal Berard.
Les récipiendaires avaient été choisis par un comité de cinq personnes parmi les suggestions faites à la suite d'un appel dans le bulletin parlementaire du député.
Le député provincial de Saint- Boniface, Neil Gaudry, tiendra pour sa part une cérémonie en février.
Yves CHARTRAND
Louis Sabourin était parmi les 57 personnes de la circonscription de Provencher à recevoir une médaille commémorative du 125e anniversaire du Canada.
E SAINT-JEAN-BAPTISTE Usine retardée?
La construction du Centre de traitement des déchets dangereux à Saint-Jean-Bap- tiste pourrait être retardée parce que le gouvernement cherche des partenaires privés dans la réalisation de ce projet de 30 millions $.
«On a toujours su qu'il était possible que le gouvernement cherche des fonds privés», explique Denis Foidart, président du comité qui s'est occupé de négocier le contrat entre la municipalité et la Corporation manitobaine de gestion des déchets dangereux. Il est toujours en contact avec des membres du conseil de la Corporation, ainsi qu'avec des employés.
«À la Corporation, on me dit
vouloir continuer le projet le plus possible en respectant les échéan- ciers.» La Corporation a d'ailleurs obtenu du gouvernement les 700 000 $ nécessaires à la réalisa- tion des plans des ingénieurs. «L'obtention du permis d'opéra- tion est en ce moment ce qui peut le plus retarder les travaux», mentionne Denis Foidart. Le ministère de l'Environnement qui délivre le permis prend plus de temps que ne l'avait prévu la Corporation pour le faire. Et le permis doit ensuite être examiné par la municipalité rurale, les citoyens voulant s'assurer que certaines conditions sont bien remplies, notamment en ce qui concerne l'aspect de la sécurité environnementale.
BE SAINT-LAZARE Rencontre agricole le 3 février
La Société franco-manito- baine organise sa prochaine rencontre agricole à Saint- Lazare le 3 février. La réunion aura lieu à la salle commu- nautaire de 13 h à 16 h 30,etles fermiers et agriculteurs de la région ont tous reçu une lettre d'invitation.
Le conférencier invité est Gérard Therrien; la rencontre se veut une occasion pour les agriculteurs de réfléchir sur les changements économiques qui affectent le monde rural.
S.L. Gérard Therrien.
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Archives La Liberté
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LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 Janvier 1993
ACTUEL
Agents communautaires de la SFM
Le réseau est presque complet
La Soclété franco-manitobaine a presque complété le réseau d'agents de développement communautaires dont le mandat sera de travailler auprès des divers comités régionaux. Ces derniers ont été créés dans le
processus de priorisation et de
concertation devant mener à la
réalisation des projets des franco-manitoba
organismes ins.
Dans La Rouge, deux agents se partageront le travail, chacun
Le slogan dévoilé bientôt
La SFM: 25 ans... minimum!
La Société franco-manito- baine, qui avait lancé un concours en vue de trouver le slogan de ses 25 ans, est satisfaite de la participation à ce concours. L'organisme a reçu 63 suggestions, et le slogan gagnant sera dévoilé lors d'une conférence de presse qui aurait lieu le 19 ou le 20 Janvier prochain.
La SFM ne prévoit pas de grandes célébrations pour mar- quer ses 25 ans. «Le gros événe- ment aura lieu au cours de l'assemblée annuelle», explique Michel Loiselle, agent de commu- nication. La SFM publiera alors un document relatant l'histoire de l'organisme.
Mais comme le SFM veut que ses 25 ans soient une fête pour l'ensemble de la communauté, elle demande aux divers orga- nismes de reprendre le slogan lors de leurs propres activités. Un calendrier mural portant le
CON
slogan est également en prépa- ration.
«|| y aura beaucoup d'événe- ments à Winnipeg cette année, note Michel Loiselle, comme les assemblées de la Fédération des communautés francophones
à demi-temps. Lucie Gosselin- Rodrigue travaillera avec les gens de l'est de la rivière Rouge et aura son bureau à Saint-Malo. Maurice Déquier, installé à Sainte-Agathe, travaillera à l'ouest de la Rouge.
et acadiennes du Canada en juin, celle de l'Association de la presse francophone en juillet. Nous demanderons donc à ces organismes de contribuer à souligner nos 25 ans.»
S.L.
El SAINT-BONIFACE Un franchiseur en visite
Le propriétaire québécois d'une chaîne de franchises de location d'outils est arrivé à Saint-Boniface le 13 janvier afin d'évaluer la possibilité d'y établir une succursale.
Maurice Bissonnette a fondé le réseau «Joe loue tout/Joe rent all» il y a plus de dix ans alors qu'il était âgé de 62 ans. Ce réseau dont le siège social est situé à Châteauguay, près de
DES
Montréal, compte plus de 50 franchises réparties au Québec, en Ontario et dans les Maritimes.
En plus de Saint-Boniface, le doyen des franchiseurs du Québec a visité plusieurs villages francophones qui pourraient tirer profit d'une franchise maîtresse à Saint-Boniface, en établissant un satellite dans leur village.
Y.C.
CAISSES POPULAIRES DU MANITOBA
Ce nouveau compagnon des jeunes (et moins jeunes) vient tout juste d'arriver au Manitoba et on ne lui a même pas encore trouvé un nom.
Aidez-nous à nommer la nouvelle mascotte des caisses populaires du Manitoba.
Les caisses populaires du Manitoba
dévoileront les noms des gagnants et de la mascotte le samedi 13 février 1993 à LA DEROUINE.
MON NOM :
ADRESSE :
TÉLÉPHONE :
CODE POSTAL : ______
CAISSE POPULAIRE :
NOM QUE JE SUGGÈRE POUR LA MASCOTTE
* La Fédération des caisses populaires du Manitoba ou ses caisses affiliées ne s'engage pas à accepter quelque nom que ce soit. Dans cette éventualité les gagnants seront déterminés et les prix décernés par voie de tirage au hazard de tous les coupons-réponses reçus
Les caisses populaires
du Manitoba
æ] Ksaal a ogagenc n
Dans La Montagne, deux agents se partageront le territoire, à demi-temps aussi: Diane Bazin à Somerset, et Viviane Jamault à Notre-Dame-de-Lourdes.
Quant à Louis Tétreault, il s'occupera de La Seine et aura son bureau à La Broquerie.
Lyse Hébert, qui coordonne le travail de cette équipe d'agents, explique qu'ils commenceront par rencontrer les comités des localités pour prendre note des priorités locales. Ces projets seront acheminés aux comités régionaux où ils feront l'objet d'une priorisation, régionale cette
Lyse Hébert, coordonnatrice communautaire.
Archives La Liberté
fois. «Les agents travailleront à la réalisation des projets décidés par les comités régionaux», précise Lyse Hébert.
Dans La Rouge, les agents entrent en fonction le 18 janvier, le 19 dans La Montagne et le 20 dans La Seine.
La SFM embauchera bientôt les trois derniers agents, qui travailleront chacun à un tiers de temps et se partageront les ré- gions éloignées. L'équipe d'a- gents devrait donc être com- plétée d'ici la fin mars.
S.L.
LES PRIX À GAGNER!
1
Un superbe
er PRIX
manteau du Voyageur
(valeur de 300 $)
en plus des p
D
rix remis aux finalistes.
PRIX...
Cinq finalistes se mériteront des prix d'une valeur de 50 $ chacuns.
(N.B. Les prix
du concours ne sont pas
transférables et doivent être acceptés tels quels.)
SÉLECTION DES GAGNANTS
Les gagnants et finalistes seront priés de se présenter au Parc du Voyageur le samedi, 13 février 1993 lors de LA DÉROUINE alors que le nom de la mascotte sera dévoilé au public.
LE TAMIA EST VIF ET...
e Intelligent + Laborieux + Optimiste
e Mignon e Prudent ° Alerte
e Econome e Positif e Vigoureux
. Le concours est ouvert à tous sauf aux employé.e.s. des caisses populaires du Manitoba.
. I suffit de remplir le coupon-réponse détachable en y indiquant clairement le nom proposé pour la nouvelle
mascotte des caisses populaires du
3. Déposez le coupon-réponse à votre caisse populaire ou faites le parvenir à:
anitoba.
La Fédération des caisses populaires du Manitoba case postale 68, 200-605, rue Des Meurons
le samedi 13 février 1
Saint-Boniface (Manitoba) R2H 3B4
4. Le concours se termine le 29 janvier 1993 et les gagnants et gagnantes seront annongés :
993 lors de LA DÉROUINE.
LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 Janvier 1993 7
Antoine Fréchette
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* Également membre du Barreau du Québec 202, boul. Provencher, bureau 200 Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0G3 Téléphone: 235-1378 Télécopieur: 233-9762
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Quot de neuf?
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En musique classique
La Liberté lance une nou- velle chronique dans laquelle, chaque semaine, des experts parleront des nouveautés dans divers domaines culturels.
André Fauchon propose cette semaine trois disques compacts de musique classi- que, tous des enregistrements avec le chef d'orchestre Leonard Bernstein.
L'animateur d'une émission de musique classique les mardis soirs à CKXL suggère premièrement la Symphonie n° 9 de Mahler par l'Orchestre symphonique de Berlin. «L'enregistrement a été fait en 1979, mais le disque compact est sorti en 1992.»
«C'est la seule fois que Bernstein a dirigé l'orchestre de Berlin, et il a quand même réussi à tirer de l'orchestre le meilleur de lui-même et à interpréter la symphonie à sa façon. En écoutant, on se sent comme si on était dans
Beruiner PH HARMONKER LEONARD BERNSTEIN
«Il y a aussi la 9e de Bruckner, un des derniers enregistrements publics de Bernstein (mort à l'automne 1990) avec l'Orchestre sym- phonique de Vienne. Le disque compact est sorti en 1992. Encore là, Bernstein réussit à faire sonner l'or- chestre. Bruckner, c'est normalement assez lourd, mais il réussit à donner un ton plus léger.»
André Fauchon suggère finalement Bernstein: The Final Concert, avec la 7e de Beethoven et Four Sea Interludes de Britten. «C'est un bon enregistrement, mais ce n'est pas le meilleur. Les inconditionnels de Bernstein vont acheter ce disque.»
Dans le prochain Quoi de neuf? en musique classique, André Fauchon promet de parler de vedettes cana- diennes.
K.B.
Plusieurs grands noms de la chanson et de la comédie se rendront à Saint-Boniface entre le 12 et le 21 février 1993 à l'occasion du Festival du Voyageur. «il y a beaucoup de gros spectacles cette année, remarque le directeur de la programmation, Normand Gousseau. On essait toujours d'offrir la meilleure qualité de spectacles. Ça s'est juste adonné que ces groupes étaient disponibles cette année.»
Richard Séguin, qui se présente au théâtre Walker le jeudi 18 février, arrive au Manitoba avec une équipe de 14 musiciens, techniciens et gérants: «Ça va être un immense show, remarque Normand Gousseau. Le système de son pourrait remplir l’aréna.» L'harmoniciste Gérald Laroche se charge de la première partie. Les deux spectacles de Richard Séguin dans le cadre du programme scolaire sont déjà à guichets fermés. (1)
C'est ensuite au tour de l'artiste autochtone Buffy Ste- Marie de monter sur la scène du théâtre Walker le samedi 20 février (1). «Elle fait un spectacle duo avec son accompagnateur avec des chansons surtout de son dernier album Coincidence and Likely Stories. Les textes de ses chansons sont souvent politisés, au sujet des conflits politiques et autres que vivent les Amérindiens.» La première partie du spectacle est assurée par Pat Joyal.
Le même soir, Marie-Denise Pelletier donne un spectacle très simple au Rendez-Vous. Elle sera accompagnée d'un seul musicien au piano et aux choeurs. Et avant elle, Marie-Claude McDonald, accompagnée de quatre musi- ciens, présentera ses propres compositions.
Pour les amateurs de musique country, Bourbon Gauthier sera le lundi 15 février au Rendez-Vous. «Il sera accompagné de cinq musiciens. Je dirais que c'est un des trois meilleurs en musique country au Québec en ce mo- ment», estime Normand Gous- seau. Son dernier album s'intitule «J'ai rien pour me plaindre».
François Massicotte est la tête d'affiche du Farcestival du vendredi 19 février. Certains se rappelleront peut-être qu'il avait animé les premières auditions Juste pour rire. «Depuis, il a fait beaucoup de progrès dans la comédie. |l est coté tout de suite après Michel Courtemanche, il est rendu de ce calibre-là. Ce sera un spectacle monté, pas juste du stand-up. Vincent Dureault et Mariette Kirouac feront des numéros, possiblement ensemble. Lise Maurais, une ventriloque, sera au Farcestival aussi.»
Autres spectacles à souligner au Festival, édition 1993: Carmen Campagne sera accompagnée de l'Orchestre symphonique de Winnipeg le dimanche 21 février dans le cadre de Concerts for
CULTUREL
Programmation culturelle du Festival du Voyageur
«Beaucoup de gros spectacles»
\
Bourbon Gauthier et Richard Séguin sont parmi les quelque 400 spectacles qui seront présentés
pendant les 10 jours du Festival du Voyageur.
Kids. Les membres de Nouveau Station Wagon se réunissent pour la durée du Festival. Le groupe sera au parc du Voyageur pendant toute la semaine, de même que Jean Custeau au Foyer et Jules Lavoie au Canot. Un groupe de la Louisiane appelé Mamou est la vedette de-la soirée cajune (le mardi 16 février). Les amateurs de danse carrée pourront se joindre à l'Ensemble folklorique de la Rivière-Rouge le mercredi 17 février.
La métamorphose du parc Le groupe manitobain
Freelance (Denis Encontre, David Dandeneau et autres) seront les vedettes au Concours des barbus. «C'est un concours unique au Canada et possiblement au monde. On s'attend à environ 100 inscriptions. Le 11 décembre était le jour d'inscription pour la barbe «clean shaven» et on a eu le plus grand nombre d'inscriptions à ce jour.» Le 29 janvier est la date limite d'inscription pour les autres catégories de barbes.
En se rendant au parc du Voyageur, certains resteront peut-être surpris par la méta- morphose. Le stationnement n'est plus au même endroit et des collines décorées de sapins ont poussé partout. «La Ville nous a demandé si un terrain de baseball pouvait être construit dans le parc. Nous avons dit oui à condition qu'on ne le voit pas du parc du Voyageur. Avec la terre qu'ils ont enlevée pour faire le terrain, ils ont construit des accotements hauts de six et douze pieds.»
Même si l'espace du parc est un peu réduit, il demeure le site
du Symposium international et du Concours de sculptures de neige. «|| y aura au-delà de 100 sculptures en tout. En plus d'en mettre aux entrées de Saint- Boniface, on va en avoir aux entrées sud, est et ouest de Winnipeg. Autre nouveauté cette année, on essait des sculptures commerciales, vendues à des commerces et sculptées sur demande.»
Le Festival commence, comme à chaque année, avec le Grand Rendez-Vous sur le boulevard Provencher. «Cette année, on enlève une scène pour mettre plus d'impact sur les deux autres. La plus grande scène (numéro un) sera au coin Taché- Provencher et l’autre sera au coin Aulneau et Provencher.»
En se promenant ce soir-là, les festivaleux pourront acheter l'équipement de voyageur qui leur manque au magasin du Festival (159, Provencher), ouvert pour la
Les six autres relais sont:
Suroît et Hadley Castille
Ratatouille et Paradox
Hicks et Les Artisans
Nons
Alex Sohier
Le Relais des Métis
Pendant les dix jours du Festival, les participants ne sauront vraiment pas où donner de la tête. Un septième relais s'ajoute aux autres. || s'agit du Relais des Métis, organisé par le groupe Liberty Local, où Les Younger Brother», ñay Si Germain et autres artistes seront les vedettes. «Le Festival est toujours sensible à l'histoire, expl'que Normand Gousseau. On avait déjà le côté amérindien avec la programmation à La Fourche. On voulait inclure les Métis.»
+ Relais du Voyageur (CCFM, salle Jean-Paul-Aubry): le groupe
+ Rame de Nuit (CUSB): Prairie Fire, Hardi Moussaillon,
+ Relais des Pionniers (Centre Saint-Louis): Les veillées canadiennes avec Marcien Ferland
+ Auberge du Violon (210, rue Masson): Marcel Meilleur, Ted
+ _ Pleine Lune (CCFM, salle Antoine-Gaborieau): groupes du 100
* Grenier de l'Abbaye (271, av. de la Cathédrale): Jean Racine et
LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 janvier 1993
durée du Festival. «On va vendre des objets artisanaux et des souvenirs du Festival. C'est un essai, ça entre dans notre plan de marchandisage. Eventuellement, on aimerait vendre des objets du voyageur au niveau national et même internetional. On travaille avec la Compagnie du Nord- Ouest pour ça.»
«C'est rendu vraiment gros, le Festival. C'est toute une machine», remarque le directeur de la programmation. Le budget d'opération pour les 10 jours du Festival est de 1,6 million de $.
Les prédictions du professeur climatologue de l'Université de Winnipeg, Dr Tim Ball, sont bonnes pour le Festival du Voyageur de 1993: il fera beau mais la neige ne fondra pas!
Karine BEAUDETTE
(1) Les billets pour les spectacles de Richard Séguin et de Buffy Ste-Marie (les 18 et 20 février) sont disponibles à Select-a- Seat à partir du 25 janvier.
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MUSIQUE
/ À l'affiche au Foyer du CCFM (233-8972): David Larocque au Märdi Jazz le 19 janvier (3 $).; artistes invités: Lul et Luile 15 janvier et Pauline Durand|es 21 et 22 janvier (3 $).
# L'Orchestre symphonique de Winnipeg présente La Création de Haydn le 16 janvier à 20 h et le 17 janvier à 14 h 30, à la salle du Centenaire. Billets (14 $, 18 $, 24$ et 27 $, - 2 $ étudiants et aînés) en vente au 949-3999,
L'Orchestre symphonique de Winnipeg présente Go for Baroque le 22 janvier à 20 h à la salle du Centenaire. On y entendra Les Quatre saisons de Vivaldi et le deuxième des Concertos brande-bourgeois de Bach. Billets (14$,18$,24$et27$,-2$ étudiants et aînés) en vente au 949- 3999.
Ÿ || y aura un concert de L'Orchestre de chambre du Manitoba à l'église Westminster (745 Westminster) le 27 janvier à 20h. Billets (21 $, 19 $ aînés et étudiants, 11 $ enfants), en vente auprès des librairies McNally Robinson et au comptoir Ticketmaster (780-3333).
J L'organiste John Walker donnera un concert le 24 janvier à 20 h, dans le cadre de la série de concerts d'orgue de l'église Westminster (angle Westminster et Maryland). Au programme, des oeuvres de Reger, Paine, Drischner, Hebble et Dupre, entre autres. Les billets se vendent 12 $ à l'avance (auprès de Bill Taylor, 786-4882) et 14 $ à la porte.
THÉÂTRE
O
LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 janvier 1993
Les 15 et 16 janvier, la salle paroissiale de Lorette accueille la production Un café, Butch. Écrite par Guy Lacroix, cette pièce est présentée sous la forme d'un café- théâtre. 300 billets sont disponibles pour les deux soirées, à raison de 15 $ chaque (comprenant un repas préparé par l'hôtel Dawson Trail). Pour réserver, appelez Priscilla Chaudouet (878-2758) ou Agathe Lacroix (878-3087).
Du 22 au 30 janvier, le Cercle Molière présente Les Belles- Soeurs de Michel Tremblay, un classique du théâtre québécois. Les représentations ont lieu à la salle Pauline-Boutal du CCFM, à 20 h. Billets (19 $; 14 $ étudiants et aînés) disponibles au 233-8972.
L'Alliance du théâtre populaire présente la pièce Calenture, de Bruce McManus, au Gaz Station Theatre (445, av. River), du 21 au 31 janvier à 20 h (à 14 h 30 le dimanche). Réservation des billets (12 $, 10 $ étudiants et aînés) au 589-8408.
# Manitoba Theatre Centre présente la comédie Arsenic and Old Lace jusqu'au 30 janvier, au Mainstage (174, av. Market). Billets (de 12 $ à 32 $) disponibles au 942-6537.
# La torture et la souffrance née de la tyrannie, l'auteur chilien Ariel Dorfman les connaît bien et en fait le sujet de sa pièce Death and the Maiden, que présente Manitoba Theatre Centre au Warehouse Theatre du 13 au 30 janvier. Réservation des billets (13 $ à 20 $) au 942-6537.
OPERA # Manitoba Opera présente Dialogues des carmélites, opéra
de François Poulenc, chanté en français avec surtitres anglais, les
L'École technique et professionnelle du Collège universitaire de Saint-Boniface tient à féliciter
Aurèle Courcelles qui a mérité une médaille d'argent lors de la collation des grades de la Corporation professionnelle des comptables en management accrédités du Manitoba. Aurèle a obtenu son diplôme en administration des affaires de l'ÉTP en 1989. Les membres du personnel de l'École technique et professionnelle lui souhaitent beaucoup de succès dans toutes ses entreprises.
Collège universitaire de Saint-Boniface 200, avenue de la Cathédrale Saint-Boniface MB R2H 0H7
(204) 233-0210
GARY FILMON: LE POLITICIEN, LA PERSONNALITE
le 18 janvier à 17 h 04
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Philippe Noiret et Thierry Lhermitte sont réunis une seconde fois dans Ripoux contre Ripoux (My New Partner Il en anglais), alors
que les deux policiers, René et
François, sont congédiés et
remplacés par des flics plus pourris encore. Le film est présenté au Cinéma 3 (angle Sherbrook et Ellice) du 8 au 21 janvier, à 19 h 30 et 21 h 30. Billets: 5 $ adultes; 4 $ étudiants; 1 $ enfants et aînés.
6 et 12 février à 20 h et le 9 février à 19 h 30. Billets (de 17,12 $ à 58,85 $) en vente au 780-7328.
EXPOSITIONS
# Le Centre culturel franco- manitobain et l'Alliance française du Manitoba vous invitent à venir voir l'exposition 1492 - Image du monde, Image de l'autre, présentée au CCFM jusqu'au 5 février.
Les expositions du Musée des beaux-arts de Winnipeg (100, boul. Memorial): Drawings and Sculpture from Baker Lake (jusqu'au 31 janvier); {nuit Ivories from the Collection (jusqu'au 14 mars), Achieving the Modern: Canadian Abstract Painting and Design in the 1950s (jusqu'au 28 février); {mages of Penance, Images of Mercy: Southwestern Santos in the Late Nineteenth Century (du 16 janvier au 28 mars), et Taken in Hand; Lace and Embroidery (du 24 janvier au 19 avril). Jusqu'au 17 avril, le Musée présente aussi une exposition d'oeuvres du Groupe des sept.
# Dans le cadre de son exposition Achieving the Modern: Canadian abstract painting and Design in the 19505, le Musée des Beaux-Arts vous convient à une conférence le 17 janvier à 14 h, à la salle Muriel Richardson. La conférencière, Denise Leclerc, est curatrice adjointe à la Galerie nationale du Canada.
/ La Galerie 1.1.1. de l'école d'Art de l'Université du Manitoba présente jusqu'au 5 février l'exposition German Expressionist Prints, une sélection de 19 oeuvres provenant de la collection du Dr Ferdinand Eckhardt, directeur émérite du Musée des beaux-arts de Winnipeg. Le mouvement expressionniste allemand, né au début du siècle, fut réprimé lors de la montée du nazisme.
ENFANTS
à CKSB
CKSB / Manitoba
/ Les samedis et dimanches à 11h,13het15h,le Musée des enfants du Manitoba (109, av. Pacific) invite les enfants à participer aux Aventures merveilleuses de Manitoba Jones. Les 16 et 17 janvier, les enfants dessineront «la carte de l'aventure». Le Musée est ouvert de 9 h 30 à 17 h le samedi et dei1hà17hle dimanche et les jours fériés. Entrée: gratuite pour les membres; 2,95 $ adultes; 2,50 $ enfants, étudiants et aînés.
/ Les lundis, de 13h30à14h 30, les enfants d'âge préscolaire peuvent participer à la Fête de famille, des activités bilingues conçues pour eux. Le 18 janvier, les enfants créent leur autoportrait grandeur nature. Sur semaine, le Musée est ouvert de 9h 30 à 17h. Entrée: gratuite pour les membres, 2,95 $ adultes, 2,50 $ enfants étudiants et aînés.
CINÉMA
/ Le Musée des beaux-arts de Winnipeg met à l'honneur le cinéma américain des années 50. Deux comédies sont à l'affiche le 15 janvier: Pillow Talk (avec Doris Day et Rock Hudson) à 19 h 30 et High School Confidential (avec Russ Tamblin, John Drew Barrymore, Jerry Lee Lewis) à 21 h 30. Dans le cadre de la série Directors Cinema présentant les films de Douglas Sirk, on peut voir Magnificent Obsession (avec Jane Wyman et Rock Hudson) les 16 et 17 janvier à 20 h. Entrée: 4,50 $ (3,50 $ membres, aînés et étudiants).
LOISIRS
# Le 17 janvier à 14 h, les membres de la Société d'orchidées du Manitoba se réunissent au local 1147 du CUSB. Tous sont invités; les débutants peuvent se rendre à la réunion à partir de 13 h. Rensei- gnements: Benoït au 888-4516.
Sélection recueillie par Sylviane LANTHIER
CULTUREL
La Ligue d'improvisation du Manitoba à la mi-saison
Les bleus et les verts sont à égalité
A mi-chemin de sa quatrième saison, la Ligue d'improvisation du Manitoba (LIM) est en pleine forme. Selon les statistiques du 16 décembre 1992 (dernière partie avant les fêtes), les verts et les bleus se partagent la première position.
Les équipes ont entamé la deuxième moitié de la saison le 6 janvier dernier avec encore plus d'énergie. Selon le coordonnateur Louis St-Cyr, «la qualité de jeu est excellente, spécialement avec le nombre de recrues qu'il y a cette année. Je dirais même que la qualité est supérieure à 1991-92. Les recrues apportent beaucoup au jeu. Ça augure très bien.»
Louis St-Cyr estime que le public y est pour quelque chose: «il y a une atmosphère qui se
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Louis St-Cyr, coordonnateur de la LIM
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Les bleus en caucus. On reconnait de gauche à droite René Tremblay (entraîneur), Caroline Baril et Michel Roy, qui est actuellement en première position dans la série des étoiles avec 14
points.
crée quand la salle est pleine. Le public aide avec ses cris, ses rires, ses pleurs.»
D'ailleurs, le public est plus nombreux cette saison: «On est très satisfait. || y a plus de gens que l’année passée; c'est très encourageant. Surtout après les fêtes, habituellement, il y a un creux.» Le coordonnateur estime qu'il y a une moyenne de 60 personnes par soir, comparé à la moyenne d'environ 40 en 1991- 92.
«Les gens commencent à connaître la LIM. Ils apprécient plus et connaissent mieux les règlements. On a développé une clientèle régulière qui emmène des amis. Ceux qui viennent attrape la piqûre.»
La LIM profite généralement de la mi-saison pour tenir une réunion générale. Celle-ci s'est déroulée le 10 janvier et a donné lieu à quelques débats. Entre autres, la vingtaine de personnes présentes a discuté de repêchage et du vote
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du Manitoba
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des joueurs/spectateurs.
Le choix des trois étoiles a été redonné aux deux commentateurs Gilles et Gilles (plutôt qu'au public). «Gilles et Gilles (Vincent Dureault et Alain Boucher) sont analystes à tous les matchs, ils sont conscients des statistiques. Ils connaissent l'impro ayant entraîné et joué. Et si c'est eux qui choisissent à chaque fois, ils assurent une constance.»
L'assemblée a aussi discuté du match des étoiles du 17 février qui mettra une équipe des meilleurs joueurs de la LIM actuelle aux prises avec une équipe d'anciens. «On a suggéré ça pour permettre au public de revoir les anciens, qui d’ailleurs, ne détestent pas du tout l'idée de revenir pour une partie», souligne Louis St-Cyr.
Karine BEAUDETTE
Nouvelle série de spectacles au CCFM
Artistes «en éclosion» à l’honneur
Dès le 30 janvier, le Centre culturel franco-manitobain présente un premier spectacle En éclosion, une nouvelle série dans la programmation du Foyer.
«On veut mettre en vedette des nouveaux talents, en les soutenant avec des personnes connues qui jouent profession- nellement, explique le directeur musical du projet, Gilles Four- nier. On voudrait faire un effort pour attirer la communauté rurale aussi.»
«L'idée centrale, ajoute David Larocque qui coordonne aussi le projet, c'est de donner l'occasion à des personnes qui aimeraient monter sur scène, présenter quelques chansons et qui ne sont pas dans un groupe où dans les circuits de musique.»
Par la nature même de la série En éclosion, le contenu et le style musical varieront en fonction des artistes invités. «On va essayer d'avoir un show assez éclectique avec autant de variété que possible, précise Gilles Fournier. On va essayer d'avoir environ quatre invités de différents styles dans une soirée.»
Les artistes invités, chanteurs,
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instrumentalistes ou même comédiens, seraient appuyés d'un groupe accompagnateur «permanent» composé de Gilles Fournier (direction musicale et basse), David Larocque (guitares), Gaétan LaRochelle (batterie) et Marc Arnould (claviers).
Un des commanditaires, CKSB, va enregistrer les specta- cles et les diffuser en deux segments entre 11 h et midi dans le cadre de l'émission Chute Libre à chaque deux semaines.
Selon Gilles Fréchette, producteur délégué à CKSB, En éclosion cadre bien avec l'orientation que se donne la radio: «On cherche toujours à trouver des nouveaux talents, par exemple avec le concours Phonogramme qui s'adresse aux gens qui sont plus avancés. || manquait cette étape pour faire entendre les nouveaux artistes.»
Les spectacles auront lieu le dernier samedi de chaque mois pour une période d'essai de trois mois. La première édition du 30 janvier sera animée par Monique LaCoste qui est en même temps interprète invitée avec Jacques Lussier.
Karine BEAUDETTE
David Larocque (à gauche) et Gilles Fournier coordonnent la série de spectacles En éclosion, un nouveau projet du CCFM.
LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 janvier 1993 11
CULTUREL
L'ambition de l'Association des neigistes
Winnipeg, capitale mondiale
de la sculpture sur neige
Une association informelle regroupant une dizaine de personnes, surtout des nel- gistes, s’est fixée pour but de développer la sculpture sur neige à Winnipeg jusqu'à en faire, d'ici 1996, la capitale mondiale de cette activité d'hiver.
Pourquoi 1996? Parce que cette année-là, Winnipeg sera l'hôtesse de la Conférence internationale des villes d'hiver. Les neigistes manitobains, qui travaillent en étroite collaboration avec le Festival du Voyageur, disposent donc de trois petites années pour réaliser leur ambitieux projet.
Leur stratégie pour y parvenir consiste à étendre dans l'espace et dans le temps la pratique de la sculpture sur neige. On en a eu un aperçu au mois de décembre lorsque Réal Bérard, père des neigistes manitobains, a sculpté une première oeuvre devant la Cathédrale de Saint- Boniface.
Ce n'était qu'un début. Gary Tessier, membre de l'Association et responsable de la sculpture sur
neige au Festival du Voyageur, annonce déjà plus de 100 sculp- tures cet hiver à Winnipeg. Une partie d'entre elles seront réalisées par des «amateurs» dans le cadre du concours annuel qui se tient depuis quelques années au parc du Voyageur. Comme d'habitude, il y aura trois catégories: adultes, écoles et organismes.
La Suisse et les Inuit
Toujours au parc du Voyageur, le Symposium international accueillera au moins deux nou- velles équipes cette année: la Suisse et les Inuit. Outre les équipes canadienne et manito- baine, on annonce aussi la présence de neigistes français, allemands et américains. Et des négociations sont en bonne voie avec la Finlande, la Russie, la Chine, le Mexique et Cuba. De quoi faire blémir de jalousie le
LE PHRAC DU VOYAGEUR
L'HIVER À SON MEILLEUR
Bonhomme Carnaval de Qué- bec.
«Québec est vraiment le royaume de la sculpture sur neige, confesse Gary Tessier. Il ont 20 blocs pour le concours national et 20 blocs pour le concours inter- national.» Concours national que Gary Tessier et ses deux coéqui- piers, Réal Bérard et Jim Tallosi, ont d’ailleurs remporté l’année dernière.
Le Québec bénéficie également d'un climat doux et humide qui fournit une belle neige abondante et facile à tailler. Qu’à cela ne tienne. Le Manitoba a d'autres atouts. Par exemple, l'intensité et la durée du froid, qui prolongent la durée de vie des sculptures. Le vent, assez fréquent dans la région, joue également ce rôle, tout en apportant sa propre touche aux sculptures.
Tous ces éléments naturels permettent d'envisager des sculptures monumentales et à la longévité élevée. Des contacts ont donc été pris pour créer une oeuvre pesant 70 tonnes et mesurant 20 ou 25 pieds de haut
Archives La Liberté
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LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 Janvier 1993
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Du 12 au 21 février 1993
Le Festival, c’est des activités spéciales pour tout le monde, des compétitions amicales, des spectacles, de l’histoire et des sports. Il y en a pour tous les goûts!
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Deux des membres de l'Association des neigistes: Claude Boivin (à gauche) et David McNair (à droite). Au centre: Berry Bonham. Parmi les autres membres: Gary Tessier, Réal Bérard et Bernard Bocquel. Claude Boivin et son camarade Pierre Boissonneault s'envoleront le 30 janvier pour Ottawa afin de représenter le Festival du Voyageur à une compétition de sculptures sur neige.
à l'aéroport de Winnipeg, l'une des principales portes d'entrée de la ville. Si les négociations aboutissent, le projet pourrait voir le jour dès cet hiver.
Quoi qu'il en soit, l'expansion géographique des sculptures sur neige sera visible à bien d'autres endroits, puisqu'une cinquantaine d'entre elles seront situées en dehors du parc du Voyageur. Par exemple sur la route trans- canadienne, la route périphé-
rique, le coin Marion/route 59, et à Polo Park.
Enfin, signalons que pour la première fois, une exposition de sculptures sur glace (totalement différent de la neige) sera présentée sur la terrasse Daniel- Lavoie du Centre culturel franco- manitobain (CCF M). Elle sera l'oeuvre de l'équipe des Cristal Dreams, un groupe de cuisiniers tailleurs de glace.
Laurent GIMENEZ
En attendant le Festival du Voyageur
Le Sentier d'hiver commence ses activites
Pour profiter pleinement de l'hiver, le Festival du Voyageur offre de nouveau cette année un mois rempli d'activités sur le Sentier d'hiver.
Depuis six ans, le Festival du Voyageur coordonne des activités familiales pendant les fins de semaine autour du Sentier d'hiver, la piste de glace d'environ 3 kilomètres sur les rivières Rouge et Assiniboine. «On est toujours à la merci de Dame Nature», observe la coordonnatrice Carmelle Mulaire.
L'ouverture officielle a lieu les 16 et 17 janvier à partir de midi, avec des spectacles (Edmond Dufort et Marcel Meilleur, entre autres), des promenades à cheval et des randonnées de chiens attelés.
Pour les fins de semaines
suivantes, des activités sportives et culturelles de toutes sortes sont prévues: ballon-balai, course automobile, journée de cerfs-volants, festival de la motoneige, journée «verte» avec kiosques d'information, course de chiens attelés et festival de ski.
Le Sentier d'hiver fonctionne à partir d'une subvention de base de la Ville de Winnipeg que gère le Festival du Voyageur, explique Carmelle Mulaire. La Corporation de La Fourche se trouve parmi les collaborateurs.
Le Sentier d'hiver sera ouvert et entretenu sept jours par semaine jusqu'au 21 février et éclairé pour une partie de la nuit, ce qui permet de faire du patin et du ski à volonté.
Karine BEAUDETTE
En bref
Ligue Junior B du Manitoba
(Classement au 10 janv. 1993)
Beauséjour Red River N. Winnipeg (2) Ste-Anne Brandon 9 Gimii (1) 7 Ste-Rose 5 N. interlake (2) 4 (*) : un point est accordé pour chaque défaite en prolongation. Meilleurs Compteurs
B PPts Lafournaise, Red River 20 26 Hares, Selkirk 18 25 Bethelette, N. Wpg 16 27 Delaronde, N. Wpg 16 27 Miller, Gimli 30 12 Praznik, Selkirk 17 25 Campbell, Ste-Rose 18 22 Spence, N. interlake 13 27 Thauberger, N. Wpg 19 17 Liske, Beausejour 16 20
Ligue Hanover-Taché (Classement au 12 janv. 1993)
C0--000 Z
Pts 36 30 26 21 19 18 16 11 10
Lo] L 1
lle-des-Chènes 1 Niverville Saint-Malo Landmark
La Broquerie Ste-Anne Steinbach Grunthal
HHNNNOU DowmwoiImO 00000000 Z
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Compteurs (au 11 janv. 1993) B PPts
22 25 15 26 24 13 14 22 13 23
G. Sellen, Ste-Anne J. Coulombe, St-Malo M. Sitko, La Broquerie D. Naaykens, |-D-C
J. Tétrault, Ste-Anne L. Skoleski, Niverville 15 20 T. Wiens, |-D-C 13 22 P. Anderson, Steinbach 15 18 M. Gosselin,St-Malo 8 24 M. Normandeau, La Broq.16 15
Ligue South Eastern
(Classement au 13 janv. 1993)
G
P Morden 11 3 10 4
0000 Z
5 10 11 12
AVIS AUX CRÉANCIERS
EN CE QUI CONCERNE la succession de feu ARCADE VICTOR BÉDARD de la ville de Winnipeg, au Manitoba.
TOUTES réclamations contre la succession ci-haut mentionnée devront être dé à l'étude des soussignés, au 800-444, avenue St-Mary, Winnipeg, Manitoba R3C 3T1, le ou avant le 15: jour de février 1993.
FAIT à Winnipeg au Manitoba, ce 5e jour du mois de janvier 1993.
MONK, GOODWIN Procureurs de la succession
Ceinture violette à 7 ans
«Mokusol», «Yamel», «Sho- men-Ni-Rell», «Sensel-Ni-Reil!» Le rituel qui accompagne chaque séance de karaté vient de commencer. Les karatékas, tous en kimono, ferment d’abord les yeux pour se concentrer. Puis ils les rouvrent, se penchent une première fois pour marquer leur respect vis-à-vis de l'adversaire, se penchent à nouveau pour saluer l'instructeur.
Préliminaires fastidieux? Pas pour Cabrel Boucher, en tout cas, qui répond aux ordres de l'instructeur avec l'application d'un petit soldat de sept ans. Les géants qui l'entourent, moins concentrés, laissent parfois échapper un sourire ou rectifient une pose un peu trop alanguie. Cabrel reste de marbre et d'aplomb.
«ll a une discipline vraiment très rare à son âge, confie l'instructeur Robert Solonynka. La plupart des jeunes de son àge ont tendance à faire les idiots ou à jouer autour pendant l'entraînement.
«Cabrel, lui, est un étudiant très appliqué. C'est certainement sa principale qualité, ce qui lui permet de progresser mieux et plus vite que les autres. Il assiste à chaque cours (1) et reste même souvent après pour se perfectionner avec moi. Il s'entraîne aussi chez lui. Ça ne fait aucun doute qu'il peut aller très loin dans le karaté.»
À vrai dire, le jeune résidant de Lorette a déjà parcouru une bonne partie du chemin. Un an et demi seulement après avoir commencé le karaté, |l est déjà ceinture violette (celle qui vient après le jaune, l'orange et le vert).
«Depuis quatre ans que j'enseigne le karaté, je n'ai jamais vu ça», admet Robert Solonynka, qui a attendu l'âge vénérable de 14 ans avant de pouvoir orner son kimono d'une ceinture violette. «S'il continue comme ça, il pourrait décrocher la ceinture noire vers 12 ou 13
S.I.H.L.
Ste-Agathe
Partie des Étoiles de la
Ligue Intermédiaire du Sud
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À l’aréna
de Sainte-Agathe
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le samedi 16 janvier 1993
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Le «karaté kid»
SPORT
de Lorette
photo: Laurent Gimenez
Cabrel Boucher a déjà plusieurs certificats de classement.
ans.»
La ceinture noire, précisons-le tout de suite, n'est pas le stade ultime auquel peut aboutir un karatéka. || y a ensuite les dans — dix en tout — particulièrement difficiles à obtenir.
Selon Robert Solonynka, aucun être vivant n'est jusqu'à présent parvenu à se classer au 10e dan. Ils meurent tous avant! Le plus haut gradé à l'heure
actuelle est un Japonais d'àäge mûr qui, au terme d'une longue vie de patience et d'entraînement, est arrivé jusqu'au 8e dan.
Dieu merci, Cabrel n'ambi- tionne pas pour l'instant de battre ce record, même s'il est bien décidé à «continuer le karaté jusqu'à la ceinture noire». Un projet qui satisfait entièrement ses parents, Robert et Jocelyne, trop heureux d’avoir trouvé un
Cabrel Boucher et quelques-uns des membres du karaté à Lorette.
L'Â LIBERTÉ, la Semaine du 15’au 21 janvier 1993
sport qui canalise si positivement l'énergie débordante d'un de leurs trois rejetons (Cabrel a deux soeurs: Camille, neuf ans, et Caroline, deux ans).
«ll est le genre tannant, toujours plein d'énergie, souligne Robert Boucher. Quand il avait trois ans, il montait aux arbres en bicyclette! Avant le karaté, il a fait du hockey, mais ça ne lui convenait pas parce qu'il aun peu d'asthme. Et quand il revenait du hockey, il n'était pas endurable. || n'y avait pas assez de jeu pour qu'il puisse se défouler sur la glace.
«Le karaté lui a appris à se concentrer, à écouter. Même les profs le remarquent à l'école. Une prof m’a expliqué que sa méthode de travail consiste à aller du plus difficile au plus facile, alors que la plupart des jeunes font le contraire.»
Robert Solonyka confirme: «La pratique du karaté est souvent bénéfique pour les études car elle implique un entraînement mental autant que physique. On apprend à se concentrer et à se contrôler.
«Les parents sont souvents réticents parce qu'ils pensent que le karaté développe l'agressivité, qu'il pousse les enfants à se battre. C'est l'image de «karaté kid». En fait, c'est tout le contraire.»
De fait, Cabrel donne l'appa- rence d'un enfant très doux. Quant à la question de savoir si le karaté l'a rendu moins «tannant» qu'avant, sa soeur aînée Camille répond sobrement d'un geste de la tête qui veut dire: «Malheu- reusement non!»
Laurent GIMENEZ
(1) Les cours ont lieu chaque mardi et vendredi soir de 18 h 30 à 20 h 30 à Lorette. Robert Solonynka compte actuellement 18 étudiants âgés de sept à environ 35 ans.
photo: Laurent Gimenez
13
SPORT
OFFRE D'EMPLOI
CKSB est à la recherche d'un(e) secrétaire/réceptionniste chargé(e) d'exécuter du travail courant de bureau de 8h 30à 16h 30, du lundi au vendredi.
+ _ Poste temporaire d'une durée de 3 mois avec possibilité de prolongation.
Salaire selon la convention collective.
+ Doit détenir un diplôme d'études secondaires et avoir, de préférence, un certificat d'une école commerciale ou l'équivalent. Doit faire preuve d'une bonne connaissance du français et de l'anglais, oral et écrit.
+ _ Entrée en fonctions le 1er février. Faire parvenir votre curriculum vitae avant le 25 janvier 1993 à:
René Fontaine 607, rue Langevin Saint-Boniface (Manitoba) R2H 2W2
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D 44 CKSB / Manitoba
Travaux publics Public Works Canada Canada
JOURNÉE PORTES OUVERTES
ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE SUR LE REMPLACEMENT DU CANAL D'AMENÉE OUEST
BARRAGE-ÉCLUSE ST. ANDREWS LOCKPORT (MANITOBA)
Travaux publics Canada a commencé à planifier le remplacement du canal d'amenée ouest du barrage-écluse St. Andrews de Lockport (Manitoba). Le remplacement du canal d'amenée ouest s'avère nécessaire puisque la structure s'est détériorée et n'est maintenant plus sécuritaire. Le projet doit commencer en février 1993 et on s'attend à ce qu'il soit terminé d'ici novembre 19983.
En vertu du Décret sur les lignes directrices visant le Processus d'évaluation et d'examen en matière d'environnement, Travaux publics Canada doit mener une évaluation environnementale des travaux proposés avant d'arrêter les modalités de la réalisation du projet.
À l'occasion de cette journée portes ouvertes, on souhaite expliquer le projet et entendre les préoccupations du public en matière d'environnement. La journée portes ouvertes se déroulera le 21 janvier 1993, de 16 h à 21 h au restaurant Gaffer's de Lockport. Le personnel de Travaux publics Canada donnera un court exposé à 19 h et sera à la disposition des participants, avant et après la présentation, pour entendre leurs commentaires et répondre à leurs questions.
LA COMMISSION CANADIENNE DU BLÉ
Le département de la technologie informatique de la division technologie de l'information est à la recherche d'un/d'une:
TECHNOLOGUE EN INFORMATIQUE INDIVIDUELLE
(position pour un terme d’environ 1 an)
La Commission est en voie de convertir son système d'ordinateur centralisé à un système de réseau informatique. Nous avons récemment installé environ 400 micro-ordinateurs à des réseaux "Unix" et "Novell". À cause de l'augmentation importante de l'utilisation de micro-ordinateur, nous recherchons une personne qui possède de bonnes aptitudes techniques afin de nous assister à l'implantation de logiciels pour micro-ordinateurs et au service de soutien de l'usager.
La position requiert une personne connaissant les programmes "Microsoft Windows, Lotus 1-2-3 pour Windows, Word pour Windows, et works pour Windows". Une bonne connaissance de "Novell Netware 386, OS/2 2.0, TCP/IP, cc:Mail", et de la technologie téléphonique serait un atout. Les tâches incluent, entre autres, le diagnostic et la résolution de problèmes techniques afin d'assister le service de soutien de l'usager, ainsi que des projets d'implantation de micro-informatique et de soutien.
Les candidats doivent détenir un diplôme universitaire en Science de l'informatique et avoir une expérience de travail dans le soutien de l'implantation de micro-informatique dans un environnement corporatif. La langue de travail est l'anglais.
Veuillez faire part de votre candidature par écrit en envoyant votre pv vitae ainsi que vos attentes salariales avant le 21 janvier Direction des ressources humaines
La Commission canadienne du blé
423, rue Main
Winnipeg (Manitoba)
R3B 1B3
14 LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 janvier 1993
Ligue Hanover-Taché
Toutes les équipes participeront aux éliminatoires
Les huit équipes de la Li- gue de hockey Hanover-Taché participeront à la première ronde des éliminatoires cette année.
Lors d'une réunion le 4 jan- vier dernier, il a été décidé, contrairement à ce qui avait d'abord été prévu en début de saison, que la formule en vi-
Mario Collette P.F.A.
M. Georges Fellowes, directeur
régional (Winnipeg Downtown) à Les Services Investors Ltée, est heureux d'annoncer que Mario Collette a obtenu le titre de planificateur financier agréé décerné par l'Institut canadien de planification financière, Mario a atteint un haut degré de spécialisation en matière de finance, d'assurance et de fiscalité, ce qui lui permettra d'offrir à ses nombreux clients le meilleur service possible. Mario est entré au service d'Investors en 1986,
Les Services Investors Inc. de Winnipeg, principale compagnie du genre au Canada puisqu'elle gère un actif de 16,5 $ miliards et 1 000 000 de comptes au nom de ses clients. Elle offre une gamme complète de produits d'épargne et de placement aux particuliers et aux sociétés partout au Canada.
LA à LIBERTE
gueur l'an dernier pour la pre- mière ronde, soit un tournoi à la ronde (round-robin) des six premières équipes au classe- ment, ne serait finalement pas reprise.
Selon le président de la Hanover-Taché, Wally Rempel, les équipes veulent profiter des éliminatoires pour ramasser des fonds additionnels, le calendrier régulier de cette année étant seulement de 21 matchs.
Les équipes joueront main- tenant des séries trois de cinq lors de la première ronde. Les
Vous avez des événements à signaler?
Composez le 237-4823
demi-finales et la finale seront des séries quatre de sept.
À l'heure actuelle, il semble assez clair que les North Stars d'Île-des-Chênes, toujours in- vaincus, affronteront Grunthal en quart-de-finale.
Pour ce qui est des six autres équipes, il n’y a que six points qui séparent la deuxième place de l'avant-dernière place. Il est donc possible qu'on apprenne qu'à la toute fin de la saison seulement les adversaires des autres séries de première ronde.
Soulignons en particulier la remontée de Landmark et de La Broquerie pendant le temps des Fêtes, une période qui a notamment porté chance aux Habs puisqu'ils en ont profité pour remporter quatre de leurs cinq derniers matchs.
Yves CHARTRAND
AGENCE D'ASSURANCE ST-MALO
est à la recherche d'un(e)
Directeur(frice) d'agence
Mandat:
* Responsable du bon fonctionnement de l'agence;
* Responsable de toutes les ventes d'assurances;
* Responsable de toutes les ventes d'assurance Autopac.
Exigences:
* Agent général d'assurances avec minimum de 2 ans d'expérience;
* Expérience et qualifications en vente d'assurance Autopac avec license;
* Bonne capacité de communiquer en français et en anglais, oral etpar écrit.
* Habiletés en marketing et service à la clientèle;
* Autonomie et fiabilité.
Entrée en fonction: Le plus tôt possible.
Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae avant le vendredi 22 janvier 1993 avec la mention "Personnel et confidentiel” à :
Agence d'assurance St-Malo a/s M. Paul Gilmore Case postale 58 Saint-Malo (Manitoba) ROA 1T0
Abonnez-vous
Écrivez votre chèque ou mandat poste au nom de La Liberté. Adressez votre enveloppe à:
La Liberté C.P. 190
Saint-Boniface, Manitoba, R2H 3B4
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25$ 30$ 1,75$ 2,10$ 26,75 $ 0) 32,10 $0)
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Aux É.-U. et outre-mer
35$
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35$Q 70$
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Feu vert
Bon anniversaire!
|
| \! EL
Il y a des anniversaires qui s'en viennent? Vous ne savez pas quoi donner à la personne qui a tout? Pauvre vous! Voici une liste d'écolo-cadeaux.
Des serviettes de table en tissu, un sac ou filet à provi- sions, un fitre à café réutilisable, un réducteur de débit de douche, des stores et un ventilateur de plafond (au lieu du climatiseur), un extincteur d'incendie tout usage, des chandelles d'urgence pour l'auto, un stylo à réservoir, une chemise de nuit en flanelle (comme ça, vous pourrez rédui- re le chauffage de nuit), un tableau noir pour prendre les messages, des savons et produits de bain naturels, un bon pour un massage théra- peutique, des billets pour la piscine, des patins à roulettes, une montre ou une calculatrice à énergie solaire, un chargeur de pile, une cassette de musi- que de détente, et deux becs sur les joues!
J.-P. D.
Gens d'ici
Josée Desjardins
Depuis le 4 janvier, Josée Desjardins occupe le poste de coordonnatrice à la Fédération des aînés franco-manitobains (FAFM). Âgée de 34 ans, Josée Desjardins était secré- taire administrative de l'orga- nisme depuis un an.
Josée Desjardins.
Elle remplace la directrice Corinne Leblanc-Fenez, qui prenait sa retraite le 23 décembre dernier après avoir oeuvré pendant trois ans à la FAFM.
Native de Québec, Josée Desjardins en est à son deuxième séjour au Manitoba, cette fois-ci depuis 1990. Son mandat en tant que coordon- natrice: «Coordonner les activités, faire les demandes de subvention, assurer les tâches de gestion et d'administration.» S.L
SOCIETE
Le Drop-In Our Place\Chez Nous des Soeurs de Sainte-Croix
normal
dans la folie urbaine
Après avoir travaillé au Mainstreet Project (où se traite l'abus de substances) et à la Maison Baldwin (pour les femmes aux prises avec la violence conjugale), Jane McDonald tire la conclusion suivante: il y a des services pour les gens en état de crise: des prisons, des refuges, des hôpitaux, des centres de toutes sortes. «Ils te gardent quelques jours. Où est-ce que tu vas après la crise? Comment fais- tu pour changer ton mode de vie? Tu ne peux pas vivre si t'es toujours en crisel»
La Soeur de Sainte-Croix a fondé Our Place\Chez Nous en 1987. «On donne à nos visiteurs l'occasion de vivre quelque chose de qualité, explique sa collègue Aline Cotnoir, de passer une journée normale.»
Ce n'est donc pas une cuisine pour les sans-abris, ni un dépôt pour les vêtements, ni un centre de désintoxication, ni un refuge. «C'est un milieu où ils peuvent vivre quelque chose d’humain. On leur offre plus que des choses: une présence, un contact personnel important, on les connaît par leur nom. Notre travail est surtout relationnel.
«On a installé le centre comme un foyer, avec un salon, une cuisine. Chez la plupart des gens qui viennent ici-onena une trentaine par jour - il y a juste une chambre pour coucher. Ils vivent dans une chambre d'hôtel où il y a juste un lit, un bureau, une chaise. Les toilettes sont communes. C’est tellement vieux et abîimé, les hôtels de la Main, que c'est loué pas cher de façon permanente.
«Ceux qui sont un peu mieux ont un frigo, un poêle, une radio et peut-être une petite télé. C'est souvent le BS qui paie directement les chambres. Trop souvent, ils reçoivent leur chèque et ne paient pas leur loyer. Quand t'es rendu au bas de l'échelle, tu viens dans ce coin-ci. || y a de la boisson, de la drogue et de la prostitution, c'est le bidonville de Winnipeg.»
Les gens ne peuvent pas rester dans leur chambre: ils sortent dans la rue et finissent dans les bars. «La plupart des gens ici sont des alcooliques chroniques, souligne Jane McDonald. Moi, je crois que les
Denis et Yvette Damphousse 1963 — le 19 janvier — 1993
Jane McDonald et Aline Cotnoir: plus personne ne croit en ces gens.
gens sont capables de vivre sobrement.»
En effet, la règle d'or de la maison, la condition pour être admis, c'est la sobriété. La fondatrice avoue que cela a été difficile à implanter au début. «Jane est devenue experte à demander aux gens de sortir, explique Aline Cotnoir en riant. Elle leur dit: vous reviendrez demain! |! a fallu les éduquer, leur faire comprendre que ce n'était pas eux qu'on mettait à la porte, mais l'alcool. On aide les personnes en leur disant non.»
Le 25 décembre (1), le centre a accueilli 61 personnes sobres! C'est tout un exploit quand on sait que la consommation d'alcool! est la norme à Noël, chez les personnes qui célébrent comme chez celles qui sont dévastées par la solitude.
«|| n'y a plus personne qui croit que ces personnes sont capables de s'en sortir. Ils sont condamnés, personne ne croit en eux, poursuit Jane McDonald. Des fois, ça prend du temps. On attend! J'en connais qui, aujourd'hui, ne boivent plus et tiennent un emploi régulier.
«On essaie de faire la différence entre les besoins réels et les formes d'abus. Le café n'est pas gratuit ici. Il y a de
Chers parents et grand-parents, heureux 30€ anniversaire de mariage!
Mer pour votre amour!
De vos enfants et petite-fille, Louise et Martin,
Diane et Gérald, Joanne, Berne et Janelle, Gilles, Raymond et Daniel.
l'abus, et il y a aussi des per- sonnes qui veulent se prendre en main. On leur donne la chance d'accéder à leur pouvoir.
«AU début, les gens ne se connaissaient pas, tout le monde était ennemi. Maintenant, ils savent qui sont leurs amis, quand ils se rencontrent dans la rue. Au début, on faisait tout; aujourd'hui, ils sont chez eux: quand il y a des nouveaux, les anciens leur expliquent comment ça fonctionne ici. Ils défendent eux-mêmes les exigences sur la boisson, com- mente Jane McDonald, ils savent
La sagesse de l'amour
photo: Jean-Pierre Dubé
la différence.»
Le centre vit grâce au bénévolat et aux dons d'individus et de paroisses, mais pas de subventions. «Il y a tellement d'exigences de la part de la bureaucratie que tu peux te perdre. À la fin, ça ne ressemble plus à ta vision. On a préféré quelque chose de plus simple. Avec la grâce de Dieu, on est encore là.»
Jean-Pierre DUBÉ
(1) Des résidants de Lorette, dont Patricia et Bill Danyichuk, ont animé par la chanson une partie de la journée de Noël.
Apprendre à rire et à attendre
«Tu commences avec une vision de quelque chose... lance la fondatrice de Our Place\Chez Nous, Jane McDonald. Après cinq ans, je suis très heureuse. J'ai vu grand, mails ceci est encore plus grand que ce que j'ai rêvé!
«Quand tu laisses aller, les choses arrivent, tu peux aller bien plus loin que ce que tu révais. Il faut apprendre à ne pas se mettre dans le chemin et laisser Dieu faire son travail. Des fois, on en fait trop et on empêche les choses d'arriver.
«Par exemple, on voulait avoir un policier autochtone à pied dans le quartier. Et on l'a eu cette année: c'est Denis Fontaine. Il est Métis, il porte une tresse. || passe faire un tour au centre à tous les jours. C'est une présence guérissante.»
«On a appris à rire, ajoute sa collègue, Aline Cotnoir, à rire avec les gens. || y en a qui
LA LIBERTÉ, la semaine-du +5.au 21 janvier 1993
disent: pauvres misérables! Nous autres, on ne veut pas les rendre plus misérables!
«On a aussi appris à attendre les gens. On ne doit pas avoir d'attentes face aux gens qui entrent ici. Si c'est moi qui veut quelque chose pour cette personne-là, elle va partir et rien n'aura changé. On n'a pas le droit de s'imposer.
«S'il entre ici une personne qui a grandement besoin de se laver, on ne va pas lui offrir de se laver. Ça doit venir d'elle. J'ai vu quelqu'un entrer ici pendant trois ans avec un manteau tout déchiré. Ça me faisait souffrir, surtout qu'après deux ans, j'avais mis de côté un manteau pour lui. Finalement, il a demandé!»
Attendre, et attendre encore. «Et quand t'es vraiment tanné d'attendre, souris Jane McDonald, tu attends encore»
J.-P. D.
15
Le
Jean-Marie Taillefer
Président
1 190 donateurs et donatrices (dont 385
autochèques) ont donné un total de 87 939 $.
(AC) = Autochèque
D'Auteull, Rémi et Jeanne Dumaine, Yvonne (AC) Gagnon, Mariette Hacault, Antoine et Linda Laurendeau, Dolorès (AC) Lemoine, Jean-Maurice
et Rachelle (AC) Molin, Louis et Armelle (AC) Rouire, Francine Roy, Denis (AC) Tétrauit, Lucie Trudeau, Helena Trudeau, Jacques (AC)
LA BROQUERIE Baicsen, Denis (AC)
Baicsen, Femand (AC) Baicsen, Louis (AC) Baicsen, Gilbert (AC) Beauchamp, Mariette et Paul Bérard, Raymond
Bisson, Henwi et Lucille
Boily, Alphonse
Boily, Marcien et Denise (AC) Boily, Raymond et Candace Bouchard, Anita
Bouchard, Hubert (AC)
Boulet, Donald et Mary (AC) Brémaud, Raymond (AC) Brindie, Réal et Jeannine (AC) Carrière, Lucille (AC) Choiselat, Gabriel
Choiselat, Georges et Cécile Decelles, Gérard
Dizengremel, Pierre et Nicole Dubé, Laurent et Gertrude (AC) Fournier, Alphonse (AC) Fournier, Emile
Fournier, Gérard
Fournier, Gilbert et Anita Fournier, Noel
Fournier, Paulette (AC) Gagnon, Carmelle (AC) Gagnon, Édouard et Céline (AC) Gagnon, Eloi
Gagnon, Gérard et Yvette (AC) Gagnon, Jean (AC)
Gagnon, Oscar
Gauthier, Aimé et Lucie (AC) Gauthier, Lionel (AC) Gauthier, Roland et Monique (AC) Gérardy, Guy et Lilliane (AC) Granger, Hermance (AC) Granger, Jean (AC)
Granger, Louis A. (AC) Granger, Raynald (AC) Jolicoeur, Marcel et Alice (AC) Kirousc, Eugène (AC) Kirouac, Jean (AC)
Kirouac, Jeannine (AC) Laramée, Albert
Laurencelle, Alfred J, (AC) Laurencelle, Eugène (AC) Moquin, Claude
Nadeau, Anne et Alain Nadeau, Antonin
Nadeau, Denis
Nadeau, Léo et Marie-Thérèse Nicolas, Raymond et Gisèle (AC) Normandeau, Claudette (AC) Normandeau, Gilles (AC) Normandeau, Léon et Pierrette
(AC) Normandeau, Rosaire (AC)
LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 Janvier 1993
SRC
Manitoba
MERCI beaucoup!
Tétrauit, Aimé et Yolande (AC)
Tétrauit, Laurent et Gisèle (AC)
Tétrauit, Louis (AC)
Tétrauit Transport inc. (AC) AC)
Saquet, Louis et Lily Saquet, René et Mariette Tardiff, Laurent
LETELLIER
Caisse populaire de Letellier Cloutier, l'abbé Laval (AC)
Caisse populaire de Lorette Carrière, Claudette Chouinard, Norman et Nicole (AC) Courchaine, Claude de Rocquigny, Michelle et Gérald (AC)
Désautels, Alma et René Desjardins, Anita Dubé, Jean-Pierre (AC) Dupuis, George et Suzanne Dupuis, Luc et Diane Durand, Louise Ferraton, Raoul Freynet-Burke, Lise et Brian Gagnon, Edmond et Lucie Grimard, Marguerite Hamilton, Lorraine Anonyme (AC) Jesson, Claude et Monique Jolicoeur, René et Jeannette Lacroix, Guy et Agathe (AC) Lagimodière-Gagnon,
Michelle (AC) Lavack, Jacques (AC) Lave auto Aqua Pure Messner, Daniel et Kathieen McDonald, Norma Paquin, Louis et
Mariette Chartier (AC) Plante, Gilles et Cécile
Seewald, Jos et Rose Smith, Michelle (AC) Valcourt, Evelyn NOTRE-DAME-DE- LOURDES
Badiou, René (AC)
Fortier, Denis
Lahaie, et Claudette (AC) Marcon, Pierre (AC)
OTTERBURNE
Beaudoin, Pierre et Evelyne (AC) Chevaliers de colomb
Robidoux, Louis (AC)
RICHER
Chaput, Michel (AC) Chaput, Thérèse (AC) Hupé, Ernest (AC)
SOMERSET
Boulet, Edmond et Gabrielle Boulet, Omer et Carmelle Chanel, Marie
Filles d'Isabelle la Nativité Gaudet, Greg et Lucille Grenier, Donald et Lucie Labossière, Fleuretie Labossière, Jacques Labossière, Maurice et Lucille Labossière, Raymond (AC) Lafrenière, Roland et Claire
Poiron, Roger et Anita (AC) Remillard, Gertrude Ronceray, Albert Timmerman, Gisèle Vielfaure, Thérèse
SAINTE-AGATHE
Barnabé, Norman et Gisèle Dorge, Richard et Laurence Dumesnil, Victor (AC)
Gagnon, Suzanne et Guy Lécuyer, Suzanne
Lemoine, Emmanuel
Vermette, Femand et Eveline (AC)
SAINT-ADOLPHE Boisoli, Louis et Huguette Caisse populaire de Saint-Adolphe Chaput, Gilles et Lucile Lagassé, Suzanne et Henri (AC) Leclerc, J. Adrien
Leclerc, Jeanne
Leclerc, Régine
Milletie, David
Poirier, Raymond (AC)
Robert, Denis
Samardzija, Diane
SAINTE-ANNE
Beaumont, Jean et Dolores (AC)
Belisie, M. Aurèle
Bériault, Florentine (AC)
Bernardin, Louis (AC)
Bohémier, Aurélie
Boisvert, Aurèle et Mulaire, Rachel (AC)
Boucher, Jos et Lucienne
Caisse populaire de Sainte- Anne
Chaput, André
Chaput, Emma
Chaput, Hubert et Joan
Chaput, Maria E. (AC)
Charrière, Clément et Annette (AC)
Club d'Harmonie
Courcelles, René et Aline
Craft, Gisèle (AC)
Daignault, Ninette
Deschambault, Guy et Pauline Desrosiers, Lucie Dornez, Blandine (AC) Doyte, Dr Patrick René et Lise Findish, Lucille (AC) Flola, Hervé (AC) Freynet, Gérard (AC) Freynet, Yvonne Freynet-Arbez, Michelle (AC) Girardin, Brunel et Marie-Rose
Rédemp! Lafièche, Raymond et France (AC) Lafrenière, Dr. Robert La Fondation Monpetit inc. La Joie, Ernest et Ciaire Leclerc, Armand et Line Legal, Gilbert (AC) Legal, J Legal, Roger et Cécile Lemoine, Gabriel et Francine (AC) Lévesque, J, Guy Maynard, Richard et Louise Nault, Gilles (AC) Noël, Maurice et Claire (AC) Perrin, Toble Prescott, Georges et
Jeannine (AC)
Ritchot, Norbert et Suzanne (AC) Roy, Jacqueline (AC) Roy, Normand et Nicole Ruest, Paul et Jeannette (AC) Sabot, Solange Tétrauit, François (AC) Théberge, Laurette et Lionel Tougas, Gérard et Émilienne Tougas, Joseph et Constance Tougas, Richard Vankooten, Magella Vermette, Lorraine
SAINT-CLAUDE Anonyme
Arbez, Gisèle
Arbez, Marie
Bazin, André
Bazin, Eloyse
Bazin, Lucienne Bazin, Lucille (AC) Beaudry, Délima Bellec, Marie
Bellec, Odile Chapellaz, Alice Chapellaz, Lucille Club d'age d'or
Coté, Gabrielle Danais, Raymonde Delaquis, Dr. Hubert Dion, Marie
Dion, Robert et Angèle Filles d'Isabelle Gauthier, Oliva
Gobin, René (AC) Hutlet, Antoine (AC) Marchand, Marie-Thérèse Martel, Edith et René Oliviero, Andrea (AC) Philippe, Roland et Claudette Philippot, Cécile Philippot, Raymond Rosset, irène
SAINT-GEORGES Bouvier, Emmanuel J. Savard, David et Yvonne
SAINT-JEAN-BAPTISTE Aubin, Julie
Ayotte, Gilbert et Jeannine
Baril, Alice
Baril, Pierre
Barnabé, Gérald et Rachel Barnabé, isabelle
Barnabé, Roger et Rita Beaudette, Alphonse
Besudette, Céline (AC)
Les Fonds de famille
Un fonds de famille rend hommage aux familles et aux individus qui ont contribué au développement de la vie en français au
Manitoba.
Bérard, Gérald et Diane Bérard, Bérard, Marc et Nicole
Bouchard, Pierre et Michelle ouchard, et
Bruneau, Georges Bruneau, irène Chopyk, Rita Collette, Roland Comeauit, Charles Comeauit, Ethel Daneault, Paul
de Moissac, Laurette
Dupuis, Florent Dupuis, Jean-Guy et Jeannette Dupuis, Joanne Dupuis, Léo et Annette Dupuis, Roma Dupuis, Ulysse Duval, Albert Duval, Marcien Fillion, Albert Fillion, Antonin Filion, Guy et Lise Fillion, Léo et Jo-Anne Fillion, Robert et Anne-Marie Garand, Lucille Gilmore, Karen Gilmore, Paul Gobard, Goertzen, Peter Goulet, Claude et Lucie Grégoire, Roland et Michelle Jobin, Léon La Caisse populaire
de St-Jean-Baptiste Lafond, Bemard Lafond, Claude Lafond, Nestor et Jeannette Lafond, Norman et Anne-Marie Lafond, Olivier et Denise Lafond, René Lafond, Roger Lajole, Serge Larivière, irène Lauzé, Doris Lavallée, Mona Lavallée, Raymond Letouneau, Berthe Marion, Antoinette Marion, Daniel Marion, Denise Marion, Gilbert Marion, Gilles et Rita Marion, Marcel (AC) Mullen, Glenn et Rita Remillard, Luc et Beverty Roy Légumex Roy, Louis Roy, Noel et Adrienne Sabourin, Edmée Sabourin, Gilbert et Kathy Sabourin, Gilles et Lucille Sabourin, Guy et Estelle Sabourin, Jacqueline Sabourin, Louis et Annette Sabourin, Marc Sabourin, Marie-Rose Sabourin, Michel Sabourin, Micheline et Philippe Sabourin, Richard et Elaine Sabourin, Roland Sabourin, Simone Sabourin, Russel et Mona Sabourin, Sytvio
FRANCOFONDS remercie la Société Radio- Canada pour sa précieuse collaboration dans la promotion de la Campagne 1992.
Sabourin, Thérèse Sabourin, Yvette St-Amant, Fernand St-Amant, Olivine St-Godard, Dolorès St-Godard, Jeannette St-Godard, Lorraine Tessier, Louise
Touzin, Berthe
Touzin, Gérard
Touzin, Martine
Touzin, Roger et Jeannine Trémorin, Linda
Trudeau, Eugénie Valcourt, Roland
Van Den Bosch, Henry Vermette, Cécile Vermette, Johanne Vermette, Lionel Vermette, Roger et Paulette
SAINT-JOSEPH Beaulieu, Willie
Bérard, Lucille
Bonin, Claire
Brais, Étienne et Hélène Delorme, Noëlla et Raymond Fillion, Marcel et Adéline Houle, Georgette
Nadeau, Lucie
Nadeau, abbé Robert Ouellet, Henri et Gisèle Parent, Odile
Parent, Rénald et Lorraine Rémillard, Ambroise et Thérèse Rémillard, Émile
Rémillard, Rhéal et Vivianne
SAINT-LABRE Gérardy, Georgette (AC)
SAINT-LAURENT
Kerbrat ‘ves et Christiane Lemoiie, Père Aurèle, o.m.i.
SAINT-LAZARE
Chartier, Jean-Marc (AC) Chartier, Omer et Annette Chevaliers de Colomb Deschambault, Joséphine (AC) Fouillard, Denis (AC) Huberdeau, Denis et Zoé Anne Huberdeau, Jeanne (AC) Simard, Denis (AC)
Tremblay, Lorraine (AC)
SAINT-LEON
Bouvier, Henri
Caillier, Denis et Viola Chevaliers de colomb
Comte, Estelle et Gilbert Co-Op St-Léon
Fortier, Gilles et Marie-Paule (AC) Geirnaert, Tony et Doreen Grenier, Albert
Grenier, Antoinette
Grenier, Antonio et Yvonne Grenier, Armand et Rita Grenier, Fernand (AC)
Grenier, Guy F, (AC)
Grenier, Hubert
Grenier, Julien (AC)
Grenier, Marthe
Grenier, Paul
Grenier, Richard et Linda (AC) Grenier, Rita et Armand Grenier, Robert et Irma Grenier, Victor et Florida Grenier, Yolande et Félix Labossière, Clément et Rose-Alma Labossière, Fernand Labossière, Flore et Romain (AC) Labossière, Hubert Labossière, Luc (AC) Labossière, Olier et Marie Labossière, Raynald et Hélène Labossière, Rhéal et Henriette Martel, Bernard et Odile (AC) Martel, Charles et Diane Martel, Gilles et Monique Martel, Michel
Poiron, Doris et Claude
subvention de Francofonds, nous remercions sincèrement nos généreux donateurs et donatrices pour l'année 1992.
Rondeau, Henri
Rondeau, Lorraine (AC) Rondeau, Lucille et Donald Rondeau, Fernand et Bonnie Rondeau, Liliane
Rondeau, Raymond et Edith Rondeau, Roland et Carole Talbot, Elida
Talbot, Florence
Talbot, Henry et Nicole Talbot, Roland et Diane Thibault, Lionel
Talbot, Yves et Gisèle Tremblay, France
Toupin, Lucie et Roy Toupin, Norbert et Irène
SAINT-MALO
Arpin, Paul et Annette Arpin, Yvon et Hélène Barnabé, Aimé et Rose-Aimée Catelier, A.
Catellier, Sévère
Collette, Marcel et Florence Courcelles, Camille
Curé, Alice
Déquier, Albert et Simone Desautels, Hélène Desrosiers, Emilien Desrosiers, Marcelle
Gosselin, Antoine et Irma Gosselin, Emma (AC) Gosselin, Germain et Cécile Gosselin, Louis et Paulette (AC) Gosselin, Lucille (AC) Gosselin, Madeleine Gosselin, Marie
Gosselin, Pierre et Raymonde Gosselin, Robert et Anne-Marie Goulet, Annette (AC) Goulet, Aurore
Hébert, André
Hébert, Cyrille et Adélina Hébert, Denis et Hélène Hébert, Gilles et Jocelyne Hébert, Julien et Alice Hébert, Laurent et Léa G. Kirouac, Béatrice
Labarre, Thérèse Lafantaisie, Flore Lafrenière, A.
Lambert, Albina
Lambert, Joséphine Lambert, Lucien et Reine Lemieux, Nelson et Aline Gosselin L'Heureux, Zéphérine
Malo, Delphir
Malo, Ovila et Marguerite Marion, Léo et Gisèle Marion, Philip et Renée Maynard, Clara
Maynard, Irène
Maynard, Roger
Morin, Corinne
Patenaude, Georges Péloquin, Raymond et Olive Pennarun, Alain
Perreauit, Ulysse
Preteau, Anita
Preteau, Florence
Roch, Léo et Jeannette Rodrigue, Lucie
Roy, Dominique et irène Sabourin, Pauline
Sanche, Thérèse
Trudel, Fabien et Thérèse
SAINT-NORBERT Baicsen, Hubert (AC) Boisjoli, Georges
Cenerini, Norbert et Henriette (AC) Clément, Raymond (AC) Deleurme, René (AC) Dubois, Roger et Agnès (AC) Ferré, Marcel et Eugénie Fortier, Charles
Fortier, Clément (AC)
Gagné, l'abbé Pierre
FRANCOFONDS
fRANCOEONDS DIT MERCI:
«Au nom de tous les francophones qui bénéficieront d'une
Nous remercions également les nombreux bénévoles qui ont mené la campagne auprès de leurs ami.e.s et de leurs familles. »
Kenny, Dennis Lafond, Paulette Lagacé, Gérard Maguet, Paul et Marguerite (AC) Marchiidon, Luc
et Jeannette (AC) Marcoux, Marcelle McDonaid, Michel
et Claudette (AC) Monnin, Michel (AC) Perrauit, Jeanne Rousseau, Albert et Yvonne St-Vincent, Lucien (AC)
SAINT-PIERRE-JOLYS
trène Bestiand, Mme Carmelle (AC) Bruyère, Diane (AC) Cahill, Maurice et Rachel Carrière, Rosaire et Irène (AC) Carrière, Thérèse
Coté, Marcel (AC) Curé, Gérard Dandenauit, Luc Deniset-Bernier, l'abbé Maurice (AC) Desharnais, Armand et Claire (AC) Desharnais, Ciaudette Desharnais, Elisa Desharnais, Lucille (AC) Desharnais, René et Lyse (AC) Fontaine, Gérald et Eliane Carmel Gagné, Norbert Gagné, Pierre Gagnon, Jean-Marie (AC) Garand, Jeanne Garand, Murielle (AC) Gauthier, Marcel et Jacqueline Gautron, Rachel Gravel, Deny
et Catherine Gaumond (AC) Hayma, Muriel Hébert, Cora Hébert, Émile et Gilberte Hébert, Raynald
Labossière, Edmond et Aimée (AC)
La Caisse populaire de St-Pierre Lacasse, René et Hélène Lahaie, Aline
Landry, Anne
Laroche, Arthur et Céline
Lavergne, Raymond et Nicole (AC)
Leduc, Angelina
Lesage, Cécile
Lussier, Matt
Massicotte, Jeanne
Mulaire, René et Cécile (AC) Nayet, Lucien et Cécile (AC) Neveux, Jeanne Préfontaine, Colette Préfontaine, Luc et Ida Préfontaine, Victor
Ritchot, Béatrice
Rioux, Gilbert et Lorette (AC) Rioux, Thérèse
Rochon, Mathilda
Roy, Richard (AC)
Ruest, Lise et Gilbert
Saive, Diane et Maurice Schauer, Berthe
St-Hilaire, Raymald
Vinet, Ronald et Marie
SAINTE-ROSE-DU-LAC Archambault, Jeannine (AC) Delveaux, Berthe
Moigat, Louis F, et Blanche Villeneuve,
Marcelle Forest
Présidente de la Campagne 1992
Francofonds remercie les familles suivantes d'avoir mis sur pied un fonds:
Catégorie 10 000 $ et plus Le Fonds André Martin
Catégorie 5 000 $ à 10 000 $
Le Fonds Adelaïde et Edouard Taillefer
Le Fonds Denise et Alfred Monnin Le Fonds Roger Smith Le Fonds Gabriel et Marcelle (Bérubé) Forest
SAINT-BONIFACE/ WINNIPEG prit) Augustine (AC)
onyme
All Charities Campaign Allard, Donaide
Allard, isabelle (AC) Allard, Robert G. (AC)
André, Chartes April, Maurice (AC) Arnal Thérèse Arnaud, Gérald (AC) Arpin,
Angèle Association des professeurs du CUSB
Aubin, l'abbé Léonce (AC) Auger, Gérard et Lucie (AC) Auger, Maurice (AC)
Bal
Baicaen, Maurice (AC) Baril, Paul et Claudette Barten, Yvonne Beaudet, Marchel et Janet Beaudette, Denis (AC) Beaudette, Gilbert D.
et Liliane (AC) Beaudette, Karine (AC) Beaudry, Denis et Lorraine
Léo Beaudry-Feriand, Lorette (AC) Beaulieu, Huguette (AC) Beaulieu, Marie-Rose Bédard, Armand (AC)
Bédard, Michel (AC)
Bélanger, Léa
Bélanger, Mgr Roland, P.H. Belisie, Liliane
Benoit, Richard et Lucille Bertrand, Alexis et Janine (AC) Bérard, Chantal (AC)
Bérard, Robert
Bisson, Laurent À. et Agathe (AC) Bisson, Raymond et Lorraine (AC) Bissonnette, Rosemarie
Blais, Hélène
Blanchette, l'abbé Ciaude (AC) Blay, Jacqueline (AC)
Bocquel, Bernard J. (AC)
Boily, Jean-Paul (AC)
Boily, Gerry
Boily, Marc (AC) Boissonneault, Gilbert (AC) Boisvert, Lorraine
Boisvert, Normand et Leonie Boivert, Yvette et Roland (AC) Bordeleau, Martine (AC) Boucher, Alain A. (AC) Boucher, André (AC) Boucher, Daniel (AC) Boucher, Jeanne
Boucher, Marc (AC)
Boucher, Michel et Pauline (AC) Boutfard, Denis (AC)
Rosemery Thompson (AC) Boulianne, Guy (AC) Bourgeoins-Law, Dr Gisèle Bradet, Constance (AC)
Brin, Hubert (AC)
Brodeur, Denis (AC)
Brunet, Aline
Buiger, Hélène et Patrick (AC) Buissé, Ernest et Elise Cadieux, Sylvia
Caisse populaire de St-Boniface Campagne, Aimé et Emilienne Carison, Carol (AC)
Carrière, Jeanne
Carrière, Jeannette (AC)
Pour tous renseignements, n'hésitez pas à communiquer avec la directrice générale, Michelle Smith
114-383, boulevard Provencher, Saint-Boniface, MB R2H 0G9 Téléphone: 237-5852
Chateau-Tétrauit, Augustine Chorale Partage du Bonheur Cloutier, Jean-Paul Collet, Roger et Yvette (AC) Comeauit, Gilbert Comeauit, Simone et Marcel Connely, Dennis (AC) Constant, Madeleine Constant, Monique (AC) Cormier, Eddie et Marlène Corriveau, Léona Coté, Francine Courcelles, Jean-Paul et Patricia (AC) Couture, André Couture, Denis et Simone Couture, Léo Couture, Roland Dacquay, Jeanne Dandenau, David Daneauit, Blanche Dansereau, Marie-Ange Daoust, Lucien et Laura Daoust, Madeleine Daudet, Lucille (AC) David, Luc et Lianne Delsquis, Christian (AC) Dégagné Motors Dégagné Rachel De Margerie, Guy (AC) Deniset, Jacques Deniset, Rachel (AC) Desauiniers, Leona Desauiniers, Max (AC) Desauiniers, Paulette (AC) Desjardins, Fernand Desjardins, Laurent Desjardins, Patricia Desrochers, Raymond (AC) Desrochers, Ronald et Raymonde (AC) Dionne, Aline Dionne, l'abbé Gérard (AC) Doiron, Denise Dorge, Claude (AC) Dorge, Jacques et Sabourin-Dorge, Colette (AC) Dornez-Laxdal, Diane Drouin, Germaine Druwé, Georges et Simone (AC) Druwé, Louis (AC) Druwé, Druwé, Suzanne (AC) Dubé, M. et Mme Albert (AC) Dubois, Marie-Paule Dufauit, Corinne Dufauit, Gabriel J. (AC) Dufort, Louise Duhamel
Duhamel, Marie
Duhamel, Ronald
Dumesnil, Danielle (AC) Dumont, Lorraine
Dupeas, Denise
Dupasquier, Femand et Lorraine Dupasquier, Gisèle (AC) Dupasquier, Normand (AC) Dupont, Catherine
Dupuis, Gisèle
Dureault, Armand et Simone Duresult, Vincent C. (AC) Durocher, Gabriel (AC) Dussauit, Robert (AC)
Duval, Richard (AC)
Fédération des Caisses populaire Ferraris, Norman (AC)
Filles de la Croix Fillion, René Fiola, Rose-Marie
Fontaine, Jean et Labossière, Natalie (AC) Anonyme Fontaine, Léon et Rita (AC) Fontaine, Martial (AC) Fontaine, René et Collette (AC) Forest, Gabriel et Marcelle Forest, Michel (AC) Fortier, Alfred (AC) Fortier, Jacqueline (AC) Fréchette, André (AC) Fréchette, Angèla (AC) Fréchette, Antoine et Gagné, Raymonde Fréchette, Gilles W. (AC) Fréchette, l'abbé Albert (AC) Fréchette, Rachelle Fréchette, Roger (AC) Fredette, Lorraine (AC) Fredette, Lucien Fredette, Marguerite (AC) Freynet, Edgar Freynet, Lucile Freynet, Yolande Fry, Kelley Gaborieau, Antoine (AC) Gagné, Charles et Lorraine Roch (AC) Gagné, Laurent et Gertrude (AC) Gagné, Natalie et Prieur, Marc Gagné, Roland (AC) Gagné-Ouellette, Murielle et Gilles Ouellette (AC) Gagnon, Gérald et Theresa Gagnon, Gérard A. (AC) Gamache, Roger (AC) Garand, Hélène (AC) Garand, isabelle (AC) Gareau, Flora (AC) Gaudry, Jean (AC) Gaudry, Neil et Léona Gauthier, Albini Gauthier, Irma Gauthier, Maurice et Thérèse Gauthier, Simone (AC) Gautron, Denis et Evelyne (AC) Gautron, Ernest (AC) Gervais, Michelle (AC) Giasson, Édouard et Jeannine Gimenez, Laurent (AC) Gisiger, Jean (AC) G.NR. Travel Centre Ltd. Gobeil, Bibiane Golis, Madeleine (AC) Gosselin, Régi et Jacqueline (AC) Gosselin, Ronald (AC) Goulet, Agnès (AC) Grenier, Georges Grégoire, Fernand Grimard, Nicole et Henri Guertin, Michael et Lynne Guenette, Lucien Guenette, Jean-Paul (AC) Guyot, Gerard et Hélène Hague, Robert (AC) Hamelin, Lise (AC) Hébert, Jean-Louis Hébert, Juliette Hébert, Liliane Hébert, Monique (AC) Hébert, Muriel et Jean (AC) Hivon, Carmen Houde, Céline A. (AC) Huberdeau, Émile (AC) Jalbert, Marie A. et Thérèse Jeanson, Gabrielle Jourdain, Guy (AC) Joyal, Simone Joyal-Oldenburg, Monique Jubinville, Marc Anonyme (AC) Kalyniuk, Natalie Kindret, William Kirouac, Georges (AC) Kirouac-Chase, Ginette et Alfred Chase Kirouac-Kendail, Rolande (AC) Konziels, Aurise Labelle, Anna (AC)
Lafrenière, Robert et Rachel (AC) Lambert, Charlotte
Lambert,
Landreville, Jeanne (AC) Lanthier, Sylviane (AC)
LaRoche, Christian (AC) Laroche, Nicole (AC) Lerocque, David (AC) Laurencelle, Louis R. (AC) Laurendeau, Rachel (AC) Laurin, Alice Laurin, Armand et Marcelle Lavack, Philippe et Jacqueline Lavallée, Claude (AC) Lavoie, Céciie Leblanc, Charles Leclercq, Diane (AC) Lecuyer, Gérard et Irène (AC) Lecuyer, Marcal et Rita (AC) Lecuyer, Denise (AC) Lecuyer, Ronaid (AC) Lécuyer-Hutton, Michèle Le Dorze, Le Dorze, Marguerite et François Le Dorze, Philippe et Boily-Le Dorze, Carmelle Ledoyen, Ron Legal, Denis Legal, Marc et Collette (AC) Le Gall, Huguette Le Gal, Simone Le Goff, Christiane Le Gras, André Lemay, Pierre et France (AC) Lemoing, Louis et Antoinette Lentz, François Lepage, Albert et Dolorès Gosselin (AC) Lesage, Gilles (AC) Lessard, Roland (AC) Létourneau, Léo et Lorraine (AC) Levacque, Robert Lévéque, Louisa Ligue féminine catholique Loiselle, Lucien (AC) Loiselle, Lucienne (AC) Lussier, Cécile Lussier, Lucien et Germaine MacDonald, Antoinette Mahé, Angèle Mahé, Denise Mahé, irène Mahé, Roland Manaigre, Alfred Marcon, Denis Marcoux, Paul (AC) Marion, Louise Marion, Roland Marion, Denis Martin, Laurette Massicotte, Germain et Suzanne Chartier (AC) Mayes, Hubert G. McCarthy, Denise Methot, Rachel (AC) Michaud, Alphonse et Denise (AC) Michaud, Ginette Miron, Dr Emest Missionnaires Oblates de St-Bonitace Moigat, Dr André Moigat, Christian (AC) Moigat, Ernest (AC)
Molgat, Jan (AC) Monnin, Alfred (AC) Monnin, Marc (AC) Morier, G.R.
Morier, Paul L Morin, Nicole (AC) Morissette, Maurice
Muller, Muller, Joe et Suzanne (AC)
Murphy, Monique Neveux, Gilles et Simone (AC)
Pelletier, Rose Peloquin, Émile (AC) Pharand, le Piché, Lionel Piché, Ray E. Piché, René G. (AC) Picton, Georges et Muriel Pilotte, Marie-Ange Pineau, Eugénie Plamondon, Albert Pioufte, Cécile Préfontaine, Denise (AC) Préjet, Liette (AC) Prénovauit, Paut Presse-Ouest Liée Prieur, Eugène R. (AC) Prince, Paul et Suzanne Privé, Yvette Proteau, Gilberte et Guy Jubinville Prud'homme, Maurice Prud'homme, Thérèse (AC) Ragot, Rosalie Raval, Hitesh Raval, Mayur Regnier, Mariette Rémillard, Agnès Rémillerd, Denis
et Lise Mulaire (AC) Rémillard, Gérard et Denise Rémillard, Léo Rémillerd, Marc et Aline (AC) Renaud, Ruddick
et Jacqueline (AC) Renault, D. Rey, Robert J. (AC) Reynolds, Janelle (AC) Rivard, Léonard Robert, Léo (AC) Robidoux, Fable Robidoux, Roger J. (AC) Rocan, L'abbé Jean-Louis Rocan, Thérèse Roch, Henri Roch, Louis et Délia Rochon, Jean-Yves (AC) Rosset, Gilbert A. (AC) Roxière, Gertrude Roy, Annette Roy, Guy L. (AC) Roy, Laurent (AC) Roy, Louis et Noëlle Ruest, Albert (AC) Sabourin, Diane et Perreauit,
René (AC) Sabourin, Dr Georges (AC) Sabourin, Gilbert (AC) Sabourin, Réal et Lise (AC) Saion Mortuaire Desjardins Saurette, Roland (AC) Sauvelet, Rose Savard, Gilbert À. (AC) Saverd, Joëlle (AC) Savard, Raymond
et Claudette (AC)
Un merci spécial à l'Hôtel Fort Garry et à La Liberté.
Sherwood, Paul (AC) Sherwood, Raymond (AC) Simerd, Raymond et Marguerite
Jeannine St-Hilaire, Armand (AC) St-Hilaire, Joseph (J.E.) et Irène Stanners, James et Véronique Teffaine, Gilbert Teillet, Léo V. (AC) Tellier J.A.
Théberge, Raymond (AC) Therrien, Maurice E. et Diane (AC) Thioux,
Thuot, Raymond (AC)
, Normand Touges, Donald (AC) Tougas, Janine (AC) Toupin Claudette Toupin, Lillianne Tremblay, François (AC) Anonyme Trudeau-Aron, Aline Trudel, Antoinette Trudel, Luc (AC) Trudel, Maurice et Norma (AC) Turenne, Bernard (AC) Turenne, Denis Turenne, Géraid et Lorraine (AC) Turenne, Roger Turenne, Yvonne (AC) Turgeon, L. Valcourt, Rita L. (AC) Verrier, Glibert
Vincent, Laura Voyageur Auto Leasing Vrignon, Philippe P.
RÉGIONS ÉLOIGNÉES
Jacques, Dr Robert
(Ayimer, Québec) Regnier, l'abbé Gérard (Saint-Bernard) Roy, Céclie P. (Ottawa) Verrier, Gilbert (Colombie-Britarnique Vigier, Claude
(Ottawa) Toupin, Lynne (AC) (Ottawe)
LIBERTÉ
LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 janvier 1993
17
SOCIÉTÉ
Carole Couture et Robert Cale
L'histoire d’une réunion de famille
Carole Couture a toujours su que ses parents, les Lambert, l'avaient adoptée. |l y a sept ans, elle décide de se mettre à la recherche de sa famille biologique. Une quête qui s'est terminée en juillet dernier, alors qu'elle rencontrait la soeur de sa mère à Edmonton, apprenait l'histoire de ses parents, ainsi que l'existence de ses demi- frères.
Robert Cale, lui, a 33 ans. Américain, il vit à Washington, D.C., où il travaille pour l'armée américaine. Un jour, en août dernier, il apprend de sa tante qu'il a une soeur: une demi- soeur, maintenant âgée de 41 ans, née d’une relation entre sa mère et un homme marié, père d'un garçonnet de 5 ans à l'époque. La relation entre sa mère et cet homme ne dura pas; la fillette fut mise en adoption et les parents refirent leur vie, chacun de son côté.
«Je n'étais pas au courant de cette histoire, dit Robert. J'ai à peine connu ma mère. Ç'a été un choc d'apprendre tout çal»
Il avait trois ans, son frère Anthony en avait deux, quand leur mère est morte, enceinte de quatre mois. Les deux bambins furent élevés par une tante, tandis que leur père, membre de l'armée de l'air, était envoyé un peu partout dans le monde, dans des missions plus ou moins secrètes: «Souvent, on ne savait
provinciale.
de formation et d'expérience.
garantiront le succès.
L+
du Canada
18
Canada Agent(e) provincial(e) de
développement culturel 42 162$-
Communications Canada Regina (Saskatchewan)
Sous la direction du directeur du district, Regina, et du chef régional, Affaires culturelles, vous accomplirez des activités conçues pour favoriser le développement culturel de la région. Notamment, vous définirez des questions touchantles politiques, procéderez à une étude de la structure, du fonctionnement et du rendement du secteur et contribuerez à des projets pilotes ainsi qu'à la promotion de la coopération fédérale-
Pour relever ce défi, vous devez posséder un diplôme universitaire dans une discipline appropriée ou une combinaison acceptable de scolarité, Il vous faut également une vaste expérience dans la prestation de programmes, la gestion de projets ou l'analyse de politiques dans le domaine des arts ou de la culture (cinéma/vidéo, enregistrements sonores ou publication de livres), de même que dans les relations avec les organismes du milieu artistique, les industries de la culture et les hauts fonctionnaires. Des dispositions marquées pour le leadership jumelées à des aptitudes supérieures pour la communication, les rapports interpersonnels et l'organisation vous
La compétence dans les deux langues officielles est requise. vérification approfondie de la fiabilité sera effectuée avant lanomination. Veuillez acheminer votre demande d'emploi et(ou) curriculum vitæ avant le 22 janvier 1993, en indiquant le numéro de référence S-93-52-001- 0145(W6F), à Aline Florizone, agente des ressources humaines, Commission de la fonction publique du Canada, 1975, rue Scarth, bureau 400, Regina (Saskatchewan) S4P 2H1,
Nous souscrivons au principe de l'équité en matière d'emploi.
This information is available in English
Commission de la fonction publique
LA LIBERTÉ, la, semalne du 15 au 21 janvier 1993
& save photo: SyMiane Lanthier Carole et Robert, qui se voyaient pour la première fois, se reverront
un juillet prochain lors d’une rencontre familiale.
ni où il était, ni pendant combien de temps il serait parti.»
Quant au père de Carole, il est mort aujourd'hui, comme sa mère et le père de Robert.
47 514$
suivantes :
Groupes moteurs d'aéronefs Structures d'aéronefs Systèmes électriques et avioniques
le plan de la navigabilité aérienne.
certains postes. Une
régionaux de Transports Canada.
Public Service Commission
Transports Canada of Canada
Transport Canada
ti
Ingénieur(e)s de la navigabilité aérienne
44 747 $ - Transports Canada Direction de la navigabilité aérienne Ottawa (Ontario)
La Direction de la navigabilité aérienne est à la recherche d'ingénieur(e)s pour combler les vacances actuelles et prévues dans les disciplines
Vous devrez élaborer et appliquer les normes de navigabilité aérienne visant les produits d'aéronautique civile ainsi que corriger les manquements sur
Vous devez posséder un diplôme d'une université reconnue en génie ou être admissible au titre d'ingénieur(e) au Canada. Vous devez aussi posséder une expérience appréciable et récente dans le domaine de l'aviation. La capacité de communiquer dans les deux langues officielles est requise pour
Les demandes d'emploi seront considérées relativement à des vacances actuelles à Ottawa ainsi qu'à d'autres prévues dans certains bureaux Un répertoire des candidat(e)s sera dressé en prévision de la vacance future de postes similaires.
Veuillez acheminer votre demande d'emploi et(ou) votre curriculum vitae avant le 29 janvier 1993 à Transports Canada, Direction de la navigabilité aérienne (AARDA), Division des ressources humaines, 200, rue Kent, 7° étage, Ottawa (Ontario) K1A ONS.
Nous souscrivons au principe de l'équité en matière d'emploi.
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«Divorcé de sa première femme, dit Carole, mon père s'est remarié et a eu deux autres enfants.» Carole a appris que le premier fils de son père, celui qui avait cinq ans quand elle est née, ne veut pas la rencontrer.
Robert, lui, a profité des vacances des Fêtes pour rendre
visite à sa soeur, qui le voyait pour la première fois. L'été prochain, il y aura une grande rencontre familiale, et Carole, née Carol Lee Poloway, pourra rencontrer toute la famille Poloway... pour la première fois en 40 ans!
Sylviane LANTHIER
Seréna Manitoba
Pour planifier les naissances
Seréna Manitoba est un organisme qui promouvoit les méthodes naturelles de planifi- cation des naissances. L'orga- nisme tiendra une session d'information le 17 janvier à 19 h.
La session a lieu en anglais, mais la directrice exécutive Frances Andrusiak précise que de nombreux bénévoles sont francophones et que si des
francophones le demandent, une session pourrait être organisée en français.
Les méthodes naturelles de planification des naissances sont utiles aux couples qui veulent espacer les naissances et à ceux qui veulent favoriser la con-
ception. Renseignements:783- 0091.
S. L.
HE SAINT-BONIFACE
Se préparer à des coupures
La Division scolaire de Saint- Boniface invite les parents et les contribuables intéressés à une série de réunions d'information qui visent deux objectifs, laisse savoir Rose-Marie Sasche, secrétaire de direction: informer
63 074 $
Conception de produits Systèmes mécaniques Essais de vol
Gestion de programmes
Canadä
les gens en ce qui concerne le budget de la Division, et prendre le pouls des contribuables pour connaître leurs «préférences» en matière de coupures.
«Nous avons déjà été avertis par le ministère que nous n'aurions pas beaucoup d'argent cette année, et peut-être moins que l'an dernier», indique Rose- Marie Sasche, en précisant que ces réunions sont pour les participants une occasion de faire valoir leur point de vue sur les programmes qu'ils estiment prioritaires.
L'an dernier, quelque 60 personnes se sont rendues à ces réunions chaque soir. Cette année, les rencontres auront lieu aux bureaux de la division (50, chemin Monterey), à 19 h 30 chaque soir: le 18 janvier pour le secteur des écoles anglaises, le 19 janvier pour les écoles d'immersion et le 26 janvier pour le secteur français.
S. L.
LE CLUB LA VÉRENDRYE
ty
614,rue Des Meurons
Saint-Boniface Téléphone: 233-899
° Bingot haque lun., merx jeudi et ven, + Jeu de quilles sept jours par semaine + Salle
de banquet + Bar et salle à manger + Spectacles tous les jeudis, vendredis et samedis
+ SPECIAL % Vieillissement
Docteur Nicole Caron-Boulet
Vieillir mal, vieillir bien
c’est un peu comme la vie
Médecin sans être géron- tologue, Nicole Caron-Boulet a développé un Intérêt parti- culler pour les aînés, qui forment environ 35 % de sa clientèle. Elle estime qu'en général les gens vieillissent bien, mais elle constate aussi que le vieillissement de la population pose des défis particuliers aux médecins, à la médecine et à la société.
La Liberté: Quels sont les défls posés par le vieillissement de la population à la médecine?
Dr Caron-Boulet: Une personne âgée demande plus de temps au médecin: il faut souvent organiser les soins (avec l'hôpital, des gardes itinérantes, les services sociaux, etc.). On fait aussi face à des problèmes qu'on ne peut pas guérir, on ne peut que soulager, écouter, encourager. La clé avec les aînés, c'est la qualité du rapport humain.
L'exemple de la maladie d'Alzeimer illustre bien les défis posés à la médecine: les chances d'avoir cette maladie augmentent avec l'âge; donc la population susceptible de l'avoir augmente aussi.
On vit aujourd'hui plus longtemps, mails réussit-on à maintenir une bonne qualité de vie?
Au bureau, on entend quatre ou cinq fois par semaine des gens dire que c'est pas drôle de vieillir. Les Anglais, qui sont très avancés
en gérontologie, définissent deux groupes de personnes âgées: les “well elderly” et les “frailed elderly”. Les premiers possèdent l'art de vieillir, les autres ont plus de difficulté et cela n'a rien à voir avec la santé: c'est plutôt une façon de voir la vie. Dans ma pratique, je constate que ce qui est difficile dans le vieillissement, c'est d'accepter la perte d'autonomie. Par exemple, ne plus pouvoir sortir parce qu'on souffre d'arthrite. Pour les familles des gens âgés, ce sont les cas de démence (sénilité) qui sont les plus difficiles à accepter.
Ceci étant dit, je suis convaincue qu'en général les gens vivent mieux parce que la médecine moderne permet de mieux contrôler les maladies. L'exemple classique est celui des cardiaques graves avec les muscles du coeur très faibles. Depuis dix ans, on a des médicaments pour eux. Mais seuls les gens atteints de ces maladies peuvent dire si pour eux ça vaut la peine, s'ils sont satisfaits de leur qualité de vie.
Je remarque aussi que les gens heureux prennent la vie une journée à la fois.
Comment les aînés perçoi- vents la place que leur accorde la société?
Ils trouvent souvent que la société les oublie. Mais ça change. || y a plus de services maintenant. Par exemple, il y a des commerçants et des pharma-
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photo: Sylviane Lanthier
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«Je ne sais pas si la réforme du système de santé sera un bien ou un mal», lance Nicole Caron-Boulet (le gouvernement veut transférer certains soins des hôpitaux vers la communauté). «C'est un stress pour les aînés, Ça leur fait peur, ils ne savent pas comment seront les soins à domicile. Si c'est bien fait, ça pourrait être positif, mals ça prend de bons services de soutien.»
ciens dans Saint-Boniface qui se dépassent pour mieux servir les personnes âgées.
Après un certain temps en pratique, je me suis aussi rendue compte à quel point c'est important pour les personnes àgées de pouvoir être servies en français. Ne pas avoir accès à ces services peut être une
Un septuagénaire qui maltraite sa femme; un fils qui ne visite plus sa viellle mère; une fille qui pige allègrement dans le pécule économisé par ses parents... Les personnes âgées victimes d'agression de toutes sortes, Nicole Caron-Boulet, active auprès du Elderly Abused Cen- tre, en voit beaucoup.
«l'agression auprès des aînés se définit comme une blessure ou une douleur causée
source de stress chez les aînés.
Pour les soins de santé, le prochain défi va consister à soutenir les “caregivers”. On assiste à un nouveau phénomène: le “caregiver stress”, Quand une personne vieillit, devient dépendante, a un début de démence, ne peut plus marcher, a le coeur ou les poumons très faibles, souvent la personne qui
volontairement.» || y en a quatre types: l'agression psychologique et émotionnelle, l'agression financière et matérielle, le délais- sement et l'agression physique.
«L'agression chez les per- sonnes âgées est quelque chose que la société a nié, c'est très caché. Et on ne la détecte pas si on n'est pas sensibilisé au fait que ça existe.
“Les victimes d'agression
LA LIBERTÉ, la sémainé du 15 aù 21 janivièr 1993
s'en occupe aura elle-même 60, 65 ans. On voit de plus en plus de jeunes vieillards prendre soin de vieux vieillards. 1! faut soutenir ces gens-là.
Quelle attitude ont vos patients vis-à-vis la mort?
Dr Caron-Boulet: || y a ceux qui abordent d'eux-mêmes le sujet, qui disent ce qu'ils veulent en terme de soins. Ce sont Souvent des gens à l'aise avec la vie. Il y a ceux qui ont peur de la mort, de comment ils.vont mourir: peur de la douleur, du stress, peur pour la famille, peur de mourir seul. Même ceux qui n'ont pas peur de la mort ont peur de mourir seul, il y a là quelque chose de trop misérable. La mort est un sujet dont je discute souvent avec mes patients.
On peut vivre aujourd'hui le tiers de notre vie à la retraite. Comment valoriser les Personnes âgées?
Les gens ont une histoire, un vécu, une fonction sociale qui peut être valorisée. Les personnes âgées font parfois de belles choses, mais personne ne le leur dit. Je connais une vieille dame qui fait des paires de chaussettes pour des organismes de charité. Personne ne lui a jamais dit merci tellement on prend ça pour acquis. À l'hôpital de Saint-Boniface, au centre Taché, des gens viennent en aider d'autres à manger, les accompagnent à des rendez- vous, organisent des activités sociales. Et ce sont parfois des gens de 70, 80 ans!.. À force de travailler avec les aînés, j'ai appris que pour chaque aspect négatif du vieillissement, il y en a dix positifs.
Sylviane LANTHIER
Les victimes d’agression
développent des symptômes semblables à ceux de la dépression. |! faut donc être aux aguets.
«Les personnes âgées victi- mes d'agression se croient souvent trop vieilles pour quitter leur conjoint, ou ont peur de faire de la peine aux enfants, ou d'être encore plus délaissées si elles parlent.»
S.L.
19
& SPÉCIAL % Vieillissement
Jean Lafontant, sociologue, explique les grandes tendances
Le vieillissement de la population intéresse le gouvernement
Selon Statistique Canada, en 1991, près de 2,4 millions de canadiens étalent âgés de 55 ans à 64 ans, soit 8,8 % de la population totale. En 1971, cette proportion était de 8 %; en 1961, de 7,1 %; et en 1931 et 1921, environ de 6 %.
Statistique Canada projette que «cette proportion commencera à augmenter rapidement au tournant du siècle, lorsque les membres de la génération du «baby-boom» auront atteint 55 ans. Par exemple, selon les projections, pendant une bonne partie des 25 premières années du siècle prochain, les Canadiens âgés de 55 à 64 ans représenteront entre 13 et 15 % de la population.»
Le professeur de sociologie au CUSB, Jean Lafontant, admet que le vieillissement de la population fait l'objet de beaucoup d'études, encouragées par le gouvernement: «Le gouvernement s'intéresse beaucoup à cette catégorie de la population parce qu'il prévoit des problèmes plus tard. Il existe ce phénomène: plus la population de 3 personnes âgées augmente en 2 nombre, plus la population active 5 diminue, et cela exerce une ÿ pression sur la société.» $
Statistique Canada a mené une étude sur le vieillissement et l'autonomie. Selon cette étude, 84 % des Canadiens âgés de 45 à 59 ans se disent en bonne ou en excellente santé. Cette proportion diminue jusqu'à 57 % pour le groupe de 80 ans et plus. L'espérance de vie, à l'âge de 55 ans, est de 27 ans pour les femmes et de 22 ans pour les hommes.
Jean Lafontant, professeur de sociologie:
le gouvernement s'intéresse
particulièrement aux aînés parce qu’il prévoit des problèmes.
«C'est sûr que les personnes ägées, par définition, utilisent beaucoup les services de santé (médecins, médicaments), et que les soins de santé prennent une part importante du budget de l'État. Je ne voudrais pas qu'on dise que les personnes ägées coûtent cher. On pourrait dire la même chose du chômage.
Les francophones de 55 ans et plus
au Canada:
ont répondu français comme langue maternelle:
1 315 595 (24 %)
ont répondu anglais et français comme langues maternelles:
au Manitoba:
56 075 (1%)
ont répondu français comme langue maternelle:
13 520 (6 %)
ont répondu anglais et français comme langues maternelles:
2 025 (1%)
C'est un argument tendancieux.»
«C'est vrai que le vieillissement de la population est un danger, mais on peut le résoudre de plusieurs façons, par exemple avec une politique nataliste (à long terme) ou une immigration sélective. C'est comme le chômage qu'il faut diminuer pour rendre la population active plus productive.»
Les Canadiens prennent leur retraite en moyenne vers 62 ans. L'emploi chez les hommes de 55 à 64 ans a diminué considérable- ment en 15 ans. En 1990, 61 % travaillaient encore, contre 76 % en 1975. Du côté des femmes de 55 à 64 ans, l'emploi a plutôt augmenté, même si 34 % seulement travaillaient.
En ce qui concerne le logement, 78 % des personnes de 45 à 64 ans étaient propriétaires d'un logement contre 18 % de locataires. Dans la tranche de 65 ans et plus, 64 % étaient propriétaires et 29 % locataires.
CENTRE DE SANTÉ NOTRE DAME
MISSION
Le Centre de Santé Notre Dame est une institution à caractère francophone qui offre des services de santé primaires, communautaires et à long terme. Il s'engage à être sensible aux besoins de santé totale de l'individu, de la famille, et de la communauté en coordonnant des services institutionnels et communautaires de haute qualité. Cet engagement se manifeste selon ses valeurs chrétiennes léguées par ses ancêtres.
Le Centre de Santé recherche l'excellence et l'innovation dans son équipe tout en reconnaissant ses responsabilités financières. Il livre ses services dans un esprit de coopération avec les partenaires de la santé au Manitoba.
20
CAE NLEZNUr
Centre de Santé Notre Dame
RENÉ COMITE - Directeur général Bur: 1-248-2092 Fax: 1-248-2499 Rés.: 1-248-2206
LA-LIBERTÉ, la'semalne du 1540 21-Jariviét 1993
C.P. 190 Notre-Dame-de-Lourdes, MB “ R0G 1MO
Les aînés au Canada
55 à 59 ans: 60 à 64 ans:
65 ans et plus: total de 55 ans et plus: population totale du Canada: 27 296 860
(au Manitoba: total de 55 ans et plus: 238 025 sur une population totale de 1 091 940)
«Une tendance de plus en plus évidente se dessine: le fait de vivre dans une maison spécialisée (ou foyer), souligne Jean Lafontant. Certaines études disent qu'ils se sentent bien entre eux. D'autres disent qu'on les isole, qu'on les met en ghetto où ils pourraient se sentir “parkés”, inutiles.»
«D'un point de vue d’un observateur venu de l'extérieur (Haïti), et d'autres gens venus de l'extérieur me l'ont dit aussi, je suis surpris face à l'isolement des vieillards. On est plutôt habitué, dans le tiers-monde par exemple, de voir les personnes âgées restées proches de leur famille.»
Le sociologue voit des expli- cations simples pour ce phéno- mène: «La population en général travaille à l'extérieur du foyer, l'homme comme la femme. La plupart des maisons sont vides pendant la journée. S'il y a une personne âgée qui nécessite une présence, c'est difficile. || y a des lieux où des professionnels qui surveillent. Avec la professionna- lisation, il y a des gens pour régler tous tes problèmes. Tu n'accou- ches plus chez toi, tu ne meures plus chez toi.»
Conférences, ateliers
1 222 920 1 176 705 3 169 970 5 569 595
(50 % de femmes) (51 % de femmes) (58 % de femmes) (55 % de femmes)
«C'est l'évolution même de notre société. Au Canada, l'État intervient et prend en charge des responsabilités qui dans d'autres pays sont prises par les familles. Je ne vois pas comment cette tendance va se renverser. Mon impression, c'est que ça ne changera pas beaucoup. Plutôt, ça va s’accentuer», estime Jean Lafontant.
«D'un autre côté, les per- sonnes âgées participent moins à l'éducation des enfants. Ils n'ont pas autant le support émotif de la famille. On leur donne des beaux titres comme l’âge d'or, mais on les respecte au mini- mum. La vieillesse n’est pas valorisée.»
«Il faudrait briser l'isolement des personnes âgées, les rendre utiles, pas par charité mais parce qu'elles peuvent l'être. Remarquez qu'il y a des différences selon leur revenu, leur profession antérieure et leur niveau d'instruction. Les personnes riches et plus éduquées s'arangent pour participer encore longtemps. On pourrait faire la même chose avec les autres; il y a moyen de faire mieux dans la situation actuelle.»
Karine BEAUDETTE
Pas de limite d'âge au CUSB
Depuis plusieurs années déjà, le Collège universitaire de Saint-Boniface (CUSB) propose des conférences et des ateliers sur le thème du vieillissement. Des activités qui s'adressent autant aux professionnels oeuvrant dans le domaine de la gérontologie qu'aux personnes âgées elles- mêmes.
En 1992, cinq conférences, dont la dernière a eu lieu au mois de décembre, ont été présentées à l'Accueil colombien. Elles portaient notamment sur des questions juridiques et financières (le recours à l'avocat, les investis- sements, etc.).
En ce début d'année, le département d'éducation perma- nente du CUSB propose trois conférences qui se dérouleront de janvier à mars. La première portera sur la maladie d'Alzeimer
et sera présentée par la docteure Nicole Caron-Boulet le jeudi 21 janvier à 19 h 30.
Les deux autres conférences prévues sont: la pastorale auprès des aînés, avec Claudette Savard (jeudi 25 février à 19 h 30); et les maladies physiques du vieillis- sement, avec le docteur Richard Duval (jeudi 25 mars à 19 h 30). Coût de chaque conférence: 3 $.
Par ailleurs, deux ateliers de gérontologie, s'adressant plus spécialement aux professionnels, seront offerts de janvier à mars et de mars à avril (1).
«L'intérêt du public est croissant pour tous ces sujets», indique Jaqueline Fortier, responsable de l'éducation permanente au CUSB. «Notre plus grand défi, c'est de rejoindre les gens et de leur faire savoir ce qu'on a à offrir.»
L.G.
Sécurité financière: il n'est jamais trop tard
Vous connaissez sans doute l'histoire de la cigale et de la fourmi. La première passe sa vle à chanter et se retrouve «dépourvue quand la bise fut venue»; la deuxième engrange prudemment les fruits de son labeur en prévision des temps futurs.
Trois cents ans après sa
& SPÉCIAL %
Vieillissement
Quand les cigales pensent à la retraite
publication, cette célèbre fable de La Fontaine est toujours d'ac- tualité. Depuis 24 ans qu'il travaille comme conseiller financier chez Investors Group, Louis Lemoing a rencontré des dizaines de ces cigales imprévoyantes qui «boivent de la bière toute leur vie au lieu de mettre de l'argent de côté pour plus tard».
Le régime de retraite du Canada
Tous les employés contribuent au système de pension canadien par l'intermédiaire d'une cotisation prélevée chaque mois sur leur paie. |Is sont donc assurés de recevoir une pension de retraite.
Le montant de cette pension varie selon le montant du salaire de l’ancien employé. Pour un salaire moyen, on peut avancer le chiffre d'environ 500 $ par mois.
Il faut atteindre l'âge de 65 ans pour pouvoir toucher la totalité de la pension de retraite. Ceux qui souhaitent en profiter dès 60 ans n'ont droit qu'à 70 % de la somme, même après 65 ans.
Outre la pension de retraite, toutes les personnes âgées de plus de 65 ans — même celles qui n'ont jamais travaillé — reçoivent automatiquement l'indemnité de sécurité de la vieillesse (Old Age Security). Son montant s'élève actuellement à 378,95 $. Cette somme, qui est la même pour tout le monde, vient de subir une augmentation de 76 cents généreusement concédée par le gouvernement fédéral.
Enfin, les personnes qui n'ont pas d'autre revenu que la sécurité de la vieillesse peuvent bénéficier d’un supplément (Guaranteed Income Supplement) qui peut aller jusqu'à doubler le montant de leur revenu mensuel. Dans le meilleur des cas, le cumul «sécurité de la vieillesse» + «supplément garanti» ne dépasse donc pas les 800 $ par mois.
450, chemin River MOUSE Winnipeg (Manitoba) R2M 5M4 VALADE Téléphone: 254-3332
INC.
NOTRE MISSION
Le Foyer Valade, résidence pour personnes ayant besoin de soins personnels, est une oeuvre de charité des Soeurs de la Charité de Montréal «Soeurs Grises» qui en assument la responsabilité. inspirée de la philosophie et de la mission des Soeurs Grises et de la spiritualité de sainte Marguerite d'Youville qui a servi avec compassion, foi et amour, notre mission vise à l'enrichissement de la qualité de vie chez les personnes que nous servons, sans distinction ou discrimination.
NOTRE ENGAGEMENT
Soigner les personnes âgées, les malades chroniques et les handicapés par une approche interdisciplinaire, nous intéressant à la personne totale, reconnaissant tous ses besoins.
Assurer une continuité visible au ministère guérisseur du Christ dans le monde, en favorisant un environnement qui assure la dignité inhérente et la valeur de chaque personne.
Reconnaître le droit des résidants et de leurs familles à participer à tout ce qui peut affecter la santé et le bien- être des résidants.
Maintenir un environnement qui vient promouvoir la créativité et l'innovation et encourage chacun à la co- responsabilité pour le développement continu d'un climat de communauté chrétienne.
. Être responsable et assurer une bonne gérance des ressources humaines, physiques et financières de l'institution.
Reconnaître que la communication en langue française, le respect des traditions et coutumes canadiennes françaises font partie intégrante de la qualité de vie de nos résidants.
Promouvoir la recherche et l'éducation qui développeront le leadership dans les soins à long terme.
Louis Lemoing ne connaît rien de plus désagréable que de devoir annoncer à un client de 60 ou 61 ans, après avoir examiné sa situation financière que, non, tout bien pesé, il ne peut pas se permettre de prendre sa retraite.
«Imaginez un type qui arrive à 60 ans. Il a travaillé toute sa vie, mais il a encore beaucoup d'éner- gie, des tas de projets. || veut aller faire un tour en France, passer l'hiver en Arizona, visiter sa parenté en Colombie-Britannique. Et il s'aperçoit que ça prend beaucoup d'argent, et qu'il n'en n'a pas assez.»
Pour éviter ce sombre tableau, un seul remède: épargner. Et le plus tôt possible. «il n'est jamais trop tôt pour commencer, énonce Louis Lemoing. Plus on étale les contributions durant sa vie, moins elles sont élevées (disons 30 $ par mois), et plus on a d'argent au moment de la retraite.»
Le conseiller financier affirme que ce sage précepte est de plus en plus suivi par la population, notamment les jeunes. «Autrefois, les gens se disaient: bah, le moment venu, le gouvernement s'occupera de moi (Voir l'encadré «régime de retraite»). Mais avec les difficultés économiques actuelles, rien ne garantit que les pensions seront maintenues dans l'avenir, ou qu'elles ne seront pas réduites.»
La décision récente du gouvernement d'augmenter de
Une société qui vieillit
photo: Laurent Gimenez
Louis Lemoing suggère à tous les individus, quel que soit leur âge,
d'effectuer deux démarches administratives simples qui peuvent éviter bien des soucis: 1) Rédiger une procuration qui permettra au conjoint, ou à la personne de son choix, de gérer le patrimoine en cas d'incapacité physique ou mentale du titulaire (après une attaque d’apoplexie, par exemple); 2) Rédiger un testament («Ça ne fait pas mourir et on peut toujours l'annuler».)
76 cents par mois (!) le pro- gramme de sécurité de la vieillesse (Old Age Security) ne
Des commerces qui en profitent!
Si vous aviez 55 ans en 1990, vous pouviez espérer vivre encore 27 ans si vous étiez une femme, et 22 ans si vous étiez un homme. En moyenne, vous aviez encore sept années de travail devant vous avant de prendre une retraite que vous espériez dorée.
Selon une étude de Statistique Canada sur les pré-retraités (qui sont àgés de 55 à 64 ans), ces derniers ont en moyenne un revenu confortable, sont souvent propriétaires de leur maison, libres d'hypothèques et... sont les Canadiens qui magasinent et qui voyagent le plus.
Pas étonnant alors que les aînés bénéficient de toutes sortes de rabais: de plus en plus nombreux, ils constituent une clientèle que l'on veut attirer. Au Manitoba, 11 % de la population en 1991 était âgée de 65 ans et plus, et le tiers des Canadiens avaient plus de 45 ans, appro- chant donc de l'âge de la retraite.
«On a toutes sortes de rabais de 10 ou 15 %, explique Alma
Désautels, présidente de la Fédération des aînés franco- manitobains. Je pense que ces rabais existent pour attirer la clientèle des aînés, mais ils représentent aussi des économies importantes pour ceux qui n'ont que leur pension pour vivre et qui doivent étirer le chèque pour arriver.»
Pour entrer au musée, au cinéma, aller voir certains spec- tacles, les membres de l'âge d'or ne paient pas le: plein prix. «Certains magasins ont même leur journée pour les aînés: le dernier jeudi du mois chez Woolco, un autre jour chez K- Mart. Chez Eaton, le jeudi, on a un rabais de 10 % sur le repas du restaurant.
«Beaucoup de personnes ägées se rencontrent dans ces magasins ces journées-là. || ne leur reste plus beaucoup d'occasions de rencontres sociales, alors ils en profitent. Ces journées sont importantes pour eux!»
S.L.
LA LIBERTÉ, Ja semaine du 15 au 21 janvier 1993
laisse effectivement rien présager de bon. Mais les cigales qui ont vécu dans l'insouciance jusqu'à 50 ans ont-elles encore la possibilité de se réformer et de mettre quelques «vermisseaux» de côté pour leurs vieux jours?
«Bien sûr, il n'est jamais trop tard, mais ça va prendre une plus grosse contribution mensuelle», répond Louis Lemoing. Son conseil, dans ce cas précis, est de mettre de côté au moins 500 $ par mois afin d'acheter des REÉR (Régime enregistré d'épargne retraite). Après dix ans, l'heure de la retraite venue, l'épargnant se retrouvera avec un joli pactole de plus de 90 000 $ (taux d'intérêt: 8%).
«il n'y a pas de meilleur investissement que les REÉR, estime le conseiller financier. On ne paye pas d'impôts dessus tant qu'ils sont en banque. Et ce n'est qu'à l'âge de 71 ans qu'on est obligé de commencer à les sortir.»
Naturellement, il s'agit là d'un minimum. Rien n'empêche les détenteurs de RÉER fortunés de faire fructifier le reste de leur revenu sous d'autres formes, telles que les obligations d'épargne du Canada ou d'Hydro Manitoba.
«La sécurité financière est indispensable à une bonne retraite, conclut Louis Lemoing. Si on se retrouve sans travail et avec pas assez d'argent pour réaliser ses projets, on perd facilement le goût de vivre.»
Laurent GIMENEZ
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de
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Vieillissement
Un retraité qui vit sans problème avec 900 $ par mois
Le grand frère de la Main
«il y a des gens qui vous diront que, sur la North Main, faut pas y aller, il y a des tranchées et les Indiens vont vous attaquer. Mals je n’al Jamais rien vu de ça. Quand on est pauvre, on n'a pas peur, on ne craint rien.»
Ainsi parle Ephrem. C'est un retraité de 62 ans, d'origine suisse, qui vit dans un deux pièces très modeste pas loin du centre-ville de Winnipeg. Il vit avec une pension de travail (500 $) et avec celle du gouvernement (près de 400 $).
«Je ne suis pas misérable, clame l’ancien mécanicien, je ne suis pas malheureux. || y a des gens qui ne savent pas vivre, et qui vont chercher un appartement de 600 ou 700 $. C'est l'orgueil, ça, et ils n'arrivent pas. C'est de leur faute! Leur appartement était bon, mais c'était pas neuf.
«|| y a beaucoup de logements à Winnipeg qui ne sont pas chers, à 400 $ par mois, avec deux chambres. C'est très bien. Chez moi, il y a une chambre et la cuisine.» Dans les années 80, Ephrem a vécu à l'angle Provencher et Taché à Saint- Boniface, dans une chambre de l'Hôtel Touriste. «Le gouvernement a acheté, il a fallu partir.»
Au centre-ville et dans le North End, en particulier, l'exiguité des logements et la solitude font descendre les résidants dans la rue, dans les hôtels et dans les centres d'accueil. Ephrem se retrouve régulièrement au centre Our Place\Chez Nous au coin Main et Higgins, un centre dirigé par les Soeurs de Sainte-Croix.
à
{ Y'A Ti VRAMENT 4
Vivre sur la North Main, pour certains, ce n’est pas une vie. Ce dessin de Cayouche est paru dans La Liberté du 20 avril 1990.
Il est installé seul à une table et joue aux cartes, au solitaire. Il fait tellement froid que seuls quelques habitués sont sortis de leur nid. Ephrem arbore un large sourire, il est fraîchement rasé, il rayonne, il est très accueillant.
«Ici, je rencontre des gens. Je n'aime pas être tout le temps parmi les riches. C'est les pauvres qui m'intéressent. On parle, on se tient compagnie. Si je peux les aider, je les aide. Je ne vais pas leur donner un tas d'argent, mais je les aide quand
La retraite heureuse de Denise Lemire
même.
«Une fois que vous avez l'habitude de vivre parmi les pauvres, vous n'avez pas de gêne, vous ne craignez rien. Quand on est riche, on a peur de tout. On rencontre dans la rue des gens qui boivent, qui “sniffent”. Je les ai aidés, ce sont mes amis. On se croise dans la rue, on se touche la main, on se sent bien.
«Vous savez ce qu'on m'a dit quand je suis parti de Montréal? Il faut t'acheter un fusil pour aller là-bas! Je n'ai pas acheté un fusil, mais j'ai acheté un couteau, vous savez, un couteau qu'on peut lancer. Je ne savais pas! Dans le train, les Indiens buvaient et chantaient, mais ils ne faisaient rien de mal.
«L'hiver, ils n’ont quoi? Ils ont rien. Ils brisent quelque chose pour se faire remarquer, ils se font emmener en prison pour avoir une place. Je connais beaucoup d'Indiens qui sont allés en prison et qui sont sortis.
«Une fois, j'ai rencontré des gens malheureux, qui avaient perdu leur place (au travail) et qui étaient endormis dans l'entrée chez moi. Je les ai réveillés et je les ai invités à monter pour se coucher. Quand je suis parti pour aller à la messe, j'ai laissé une note: il y a de quoi manger dans le frigo, servez- vous, mais fermez la porte en sortant. C'est ce qu'ils ont fait.
«|! faut être social, mais il ne faut pas s'attacher. Car ils viendront chez vous, n'importe quand, avec une caisse de bière. Ils se permettent beaucoup de choses.
«Souvent, je les amène manger, mais je ne leur donne pas d'argent. Si je leur en donnais, ils iraient boire ou acheter du Lysol (pour “sniffer”). Si tu leur donnes à manger, ils n'ont rien d'autre à faire que de manger. Tu paies. Etils ne te feront rien parce que tu les as nourris!»
Jean-Pierre DUBÉ
«Le secret, c’est de rester occupée»
Un peu plus de six mois après avoir pris sa retraite, Denise Lemire est encore sous le charme de sa nouvelle vie. «Pas de pression, pas de stress, tu peux te coucher tard. La retraite, j'adore vraiment
ça!»
C'est après avoir oeuvré comme enseignante pendant 32 ans («et trois mois», précise-t- elle), dont 25 ans à l'école Taché, que la native de Notre-Dame-de- Lourdes a pris un repos bien
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LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 Janvier 1993
mérité. Encore que le terme repos ne convienne pas tout à fait.
«J'ai toujours quelque chose à faire. À la maison, je lis beaucoup, et il y a la popote, le ménage. Je sors aussi tous les jours: pour faire de l'exercice, du lèche- Vitrines, rendre visite à des amis. C'est ça le secret d'une bonne retraite: se tenir occupée.»
La résidante de Saint-Boniface juge également indispensables les contacts extérieurs, notamment avec des personnes plus jeunes. Elle continue donc à faire de la suppléance à l'école Taché trois ou quatre fois par mois.
Elle a aussi assuré bénévole- ment les fonctions de greffière lors du référendum et des élections municipales en octobre dernier. «J'ai adoré ça! S'il y a des élections fédérales cette année, j'y retourne!»
Denise Lemire constate que la plupart de ses amis retraités vivent également leur situation avec bonheur. Mais elle reconnaît que certains, «très peu nombreux», trouvent cela ennuyeux. «Sans doute parce qu'ils n'ont pas de passe-temps ou qu'ils ne savent pas s'organiser.
«Certains n'avaient que le travail dans leur vie. Alors bien sûr, quand ils arrêtent, bingol!: ils se retrouvent sans rien. Îls pensent à leur petits bobos, à leurs problèmes. Ce n'est pas la retraite qui tue. C'est le manque d'occupation.»
Les occupations, pourtant, ne manquent pas. Denise Lemire en donne quelques exemples: «Tu peux être bénévoles à
Archives La Liberté
Denise Lemire, jeune retraitée. «Je prends une journée à la fois.»
l'hôpital, travailler au Centre culturel, prendre des cours au Collège universitaire, faire du porte-à-porte pour la Fondation du coeur ou du poumon, donner un coup de main à la Cathédrale, en accueillant le monde le dimanche ou en faisant la quête.»
Encore faut-il être doté d'un caractère un tant soit peu sociable et entreprenant. «Bien sûr, ça dépend beaucoup de la personnalité. On n'est pas tous pareils. || faut voir des gens, sortir, rire, et prendre une journée à la fois.
«S'il fait froid, tu ne te plains pas, tu t'habilles. S'il fait vraiment très froid, tu te dis que ça pourrait être pire et tu penses au printemps qui finira bien par arriver!»
Laurent GIMENEZ
Du nouveau: soins et services à domicile
Non pas remplacer les enfants,
Les services aux aînés sont de plus en plus courants. D'abord parce que les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses. Mais aussi parce que les gouvernements révisent les services de santé et font des coupures. Et les lacunes dans
C'est ce que concluent deux professionnelles de la santé, qui ont lancé le 4 janvier une entreprise de services à domicile, Sécure Age, conçue pour favoriser une plus grande autonomie par rapport aux institutions.
L'infirmière licenciée Lise Hamelin et la travailleuse sociale Lucie Labossière-Howard tra- vaillent en gérontologie depuis plusieurs années. Les deux sont
mais les représenter
présentement à l'emploi du Foyer Valade de Saint-Vital, le seul centre hospitalier francophone au Manitoba.
Le soir et la fin de semaine, elles vont coordonner toute une batterie de services et de soins: l'accompagnement (chez soi ou à l'extérieur), les soins personnels (se laver, s'habiller), le confort, la sécurité, les soins de beauté (la coupe des cheveux, les manicure, les pédicures), les travaux de maison (déneigement, entretien, réparations simples) et le coun- selling.
«À l'intérieur de la réforme des soins de santé, soutient Lise Hamelin, c'est entendu qu'il y a une réforme des soins pour les aînés. Îls va falloir qu'ils restent chez eux le plus longtemps
& SPÉCIAL &
possible. Et il va falloir que les familles s'en occupent plus. Tout le monde devra s'habituer à ça.»
Les veillards eux-mêmes ou leurs enfants peuvent contracter les services de Sécure Age (256- 2111). Ce n'est pas pour remplacer les enfants, explique Lise Hamelin, «qui font tout ce qu'ils peuvent», mais pour les représenter. Pour le moment, l'entreprise dispose des services d'une demi-douzaine de pigistes bilingues, allant de l'homme à tout faire à la personne de compagnie.
«En se donnant des services comme ça, poursuit l'infirmière, les personnes âgées et leurs enfants peuvent garder des bonnes relations. Parfois, quand un enfant va rendre visite à son parent, la liste des choses à faire
Vieillissement
photo: Jean-Pierre Dubé
Lise Hamelin et Lucie Labos- sière-Howard: les aînés sont tellement contents de se faire servir par des francophones.
où la réputation n’est plus à faire!
; tl ! Un complexe d'appartements au est longue
: à î «Du côté de enfants, il peut y service de personnes à la retraite avoir du ressentiment face à ça. Et les aînés eux-mêmes ne se sentent pas bien de demander tout le temps des services äleurs enfants.»
Selon Lucie Labossière- Howard, «les personnes âgées ont peur de se gâter. Pour elles, se gâter, ce n’est pas permis. Les aînés ont de la misère a remplir leurs besoins. On leur donne l'occasion d'être plus positifs avec leurs besoins et de se gâter un peu.»
Et ça coûte combien? Cela varie évidemment, selon les besoins. «En plus d'être un service francophone, signale Lise Hamelin, on est les premiers à offrir un ensemble de services taillé sur mesure.
Vivre à Place Catherine c’est comme être en vacances à l’année!
Pour votre santé:
Imaginez que vous avez tous les repas minutieusement préparés par un excellent chef.
Imaginez aussi que vous avez un buffet ouvert 24 heures par jour avec pratiquement tous les fruits possibles.
Imaginez: plus d'épicerie à faire, plus de repas à préparer, plus de vaisselle à laver, plus
de ménage à faire! Eh! bien, c’est ce dont les résidants de la Place Catherine bénéficient chaque jour de l’année!
LL FA
qu S «Dans le cas où les enfants ul 1 4 sont loin, on peut contacter la personne par téléphone à tous les jours, faire le ménage et les épiceries une fois par semaine, l'accompagner à l'extérieure pour une sortie, etc. Une fois par mois, on rend visite à la personne pour évaluer sa condition, ses besoins. Et on fait un rapport avec des recommandations et des pré- visions.»
(l Hi
Jean-Pierre DUBÉ
—— ä Environnement Environment Canada Canada
2
Lun a Pa |
JE FAIS MA PART
Fini les verres jetables
À partir de 800 $/mois (jusqu'à 160 $/mois d'aide gouvernementale disponible) incluant tout: 190, Place Raymond + La nourriture + Les activités Winnipeg, Manitoba + L'entretien ménager ° Le transport 231-0999 * Sécurité 24 heures + Les utilités, etc.
j'utilise ma tasse
Cette semaine... .
je passe au vert. (4
pour de bon. PUS “7e |
LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 Janvier 1993 23
& SPÉCIAL %
Vieillissement
Les anecdotes de Louis Bernardin après 27 ans avec les aînés de la Ville Youville
«La vie, c’est une série de crises»
Des histoires de personnes âgées, Louls Bernardin en a plusieurs à raconter après avoir dirigé la Villa Youville de Sainte-Anne-des-Chênes de 1965 à 1992.
Des histoires drôle et triste en même temps. Comme ce mon- sieur qui, voulant que son épou- se sans mémoire fasse une activité, l’a vu raccourcir la même jambe de pantalon deux fois. sans faire l'autre!
Des histoires banale et incro- yable à la fois. Comme cette femme qui, après avoir participé à un voyage organisé aux États- Unis, est allée remercier Louis Bernardin de ses conseils. «Elle n'avait pas à me parler de ce voyage. Mais j'ai quasiment eu une syncope à l’imaginer toute seule à Chicago! Après ça, tu fais attention à ce que tu dis!»
Ou alors celle d'une femme qui a vécu de l’âge de 93 à103 ans à la Villa. «Elle a enterré ses deux garçons et avait sa mémoi- re jusqu'à la dernière minute. On pense qu'à cause de l’âge, les gens ne sont plus compétents. On a des surprises des fois!»
Les gens déménagent parfois trop vite, même à 80 ans, précise Louis Bernardin. «La génération du début, celle des années 1965, s'en venait mourir. Ils avaient vu leurs parents aller mourir à la vieille hospice Taché. Alors, ils étaient choqués, ils étaient peinés de l'ingratitude de leurs enfants. C'était le premier choc.»
Ces gens étaient aussi plus ou moins dépaysés. Ils s'ennu- yaient, selon Louis Bernardin, mais ils ne savaient pas trop de quoi. Ce qui lui fait dire que les gens devraient penser à leur vieillesse longtemps d'avance. «Avant de quitter la 12e année, les jeunes devraient avoir un «cours-flash» sur la vie. C'est bien beau d'apprendre, de rêver
- et de vouloir faire toutes sortes
d'affaires, mais un moment donné, il faut que tu fasses face à la réalité sur la rue.»
Le travail à la Villa Youville n'en a jamais été pour lui un de comptabilité, mais bien de contacts humains. Selon le natif d'Élie, environ 75 % des per- sonnes qui arrivent dans une institution comme la Villa Youville ont un sentiment de frustration par rapport à la vie qu'ils cro- yaient vivre et qu'ils ont finale- ment vécue.
«En gérontologie, on nous enseigne que la vie, c'est une série de crises. On vit d'une crise à l’autre. || y a des gens qui réfléchissent un peu, qui pren- nent le temps de se préparer. Mais la grande majorité ne se prépare pas.»
Il donne l'exemple d'une fem- me qui a vu trois de ses 18 en- fants se suicider pendant qu'elle résidait à la Villa Youville. «Je connais des professionnels qui riaient d'elle parce que pour se protéger, elle te répondait tout le temps que c'était dans les mains du bon Dieu. Mais c'était la seule façon pour elle de se protéger après avoir élevé 18 enfants, les avoir nourri au macaroni et au chevreuil dans une cabane en bois rond. C'était la seule maniè- re de garder un esprit sain. Elle n'avait pas le choix.»
Mais cela n'est rien si on pen- se aux problèmes de couple qui persistent même dans la vieilles- se. La prière est omniprésente, ajoute Louis Bernardin, surtout chez les femmes pour qui le mari dominant était un fardeau. «L'homme a l'habitude de mourir avant la femme. La grande majorité se demande comment elles vont faire pour arriver au ciel après avoir prié pour que le bon Dieu vienne chercher leur mari aussitôt que possible!
«La vie sexuelle de ces fem- mes était un enfer. Elles avaient
Projet des Chevaliers de Colomb
Les Chevaliers de Colomb du Conseil Saint-Boniface proposent à la communauté francophone un foyer pour personnes âgées de 55 ans et plus, sous le concept d'un bail à vie ou participation à la
mise de fonds.
+ Situé au N-E. angles des rues Des Meurons et Bertrand. + Logements de 1 ou 2 chambres à coucher. + Beaucoup de commodités, de services et de sécurité.
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hospitalier).
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Mao au 832-3756 ou Omer Lamoureux au 237-1476.
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LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 janvier 1993
photo: Yves Chartrand
ns À + : À «Quand t'es aîné, sites enfants
t'achalent pas trop, tu peux vivre dans ta maison si tu veux. Si tu as besoin d’aide, tu dois être assez fin pour aller t'héberger ou avoir l’aide dont tu as besoin pour rester indépendant. Ta vie est intéressante. T'as pas juste niaiser ou rester assis là à attendre la mort!»
un devoir à faire. Je me demande s’il y en a 15 % qui ont connu un peu de jouissance. Il faut qu'elles en parlent avant de mourir. Entre elles, les femmes ont développé des façons de survivre, à com- mencer par la prière. || y en a d'autres qui se faisaient un peu de fun avec ça.
«Une avait aussi eu 18 en- fants et les 12 premiers étaient des garçons! Une journée, elle est venue me voir pour changer son testament. Dans son village natal, elle avait deux lots: un où son mari était enterré et l'autre pour elle. Mais elle avait appris qu'après dix ans, tu peux enterrer une autre personne par-dessus.
«Elle voulait donner son lot à une belle-soeur plus pauvre. Mais la vraie raison, c'est qu'après 18 enfants, elle avait passé sa vie sous son mari, alors elle voulait être enterrée au-dessus!»
Mais comment les gens peu- vent-ils envisager la vieillesse de façon positive s'ils ont accumulé pendant toute leur vie ce genre de choses? Louis Bernardin revient sur l'importance de la prière à cette époque, sans cela «nos vieilles mères auraient été à l'asile. Elles n'auraient pas pu tenir le coup.»
C'est pour cela aussi qu'on voit aujourd'hui, selon lui, tant de personnes déprimées. «Dans ce temps-là, on leur disait d'oublier ça, il n’y avait pas de porte de sortie. Aujourd'hui, les gens sont rendus chez le médecin une fois par semaine et ils aboutissent sur les médicaments. C'est devenu un abus. Les médicaments sont nécessaires jusqu'à un certain point. Mais dans ce temps-là, il se faisait même des échanges de pilules!»
Heureusement, il est d'avis
Le besoin de counselling chez les aînés
Un des services offerts par les centres hospitaliers, c'est le counselling. «On le fait aussi par téléphone, explique la tra- vailleuse sociale Lucie Labos- sière-Howard de l'entreprise Sécure Âge. Les vielliards peuvent trouver ça difficile de parler face à face, surtout à une personne beaucoup plus jeune.
«Il y a des recherches qui démontrent le succès du counselling par le téléphone. La rencontre avec le thérapeute a souvent causé un recul.»
Quelle sorte de thérapie? Sur les sentiments face au vieillis- sement, sur le deuil, le règlement de vieux conflits, les relations interpersonnelles. Car selon les conflits avec les enfants sont une cause majeure de stress chez les personnes ägées.
«Au Foyer Valade où je travaille, souligne Lucie Labos- sière-Howard, je fais pres- qu'autant de counselling avec les
membres de la famille qu'avec les vieillards.» Les difficultés ne sont pas tant personnelles que de génération.
«|! y a beaucoup de conflits entre les générations, précise son associée Lise Hamelin, se rapportant au fait que les enfants ont leur propre vie à vivre, leurs propres problèmes. Les gens ont tellement de préoccupations, avec le travail et leur propre famille, qu'ils ont moins de temps.»
Traditionnellement, les femmes veillaient au soin des parents vieillissant. «Avant, c'était souvent les filles et les brus qui faisaient ça. Elles n'ont plus le temps.»
“Les rôles sont renversés, explique Lise Hamelin: «Les parents sont devenus dépen- dants, ils ont besoin que leurs enfants prennent soin d'eux à leur tour. Ce n'est pas facile à accepter, pour les uns comme pour les autres. Personne n'est à l'aise.
que les aînés ont évolué avec le temps pour faire face à d'autres crises: celle du conjoint qui meurt, celle de l'achat d'une belle maison mobile comme symbole de réussite. Louis Bernardin pourrait en nommer beaucoup d’autres. «Quand on n'est pas prêt, ce sont des crises. Quand on est prêt, ce sont des problè- mes auxquels on peut faire face. Au pire, on peut les accepter.»
Ils ont surtout appris à dis- cerner les mythes. «Des gens avaient peur de faire leur chèque pour un voyage parce qu'ils étaient sûrs de mourir! La vieil- lesse, c'était l'attente de mourir. Mais ça ne l'est plus maintenant. En 1965, il y avait peut-être 10 à 15 % des gens qui pensaient qu'il y avait de l'espoir. Aujour- d'hui, c'est proche 60 % qui pen- se vivre encore un grand bout de temps.»
Yves CHARTRAND
Les conflits sont la norme
«Souvent, la personne âgée va sentir que ses enfants essaient de la contrôler, lui dire quoi faire, mener ses affaires. Mais les vieillards sont comme tout le monde, ils aiment rester indépendants, prendre leurs propres décisions.
«Les enfants sont inquiets de la perte d'autonomie de leurs parents. Ils sont pleins de bonne volonté, ils font tout ce qu'ils peuvent, mais ça ne répond pas nécessairement aux besoins des parents. C'est normal: ils sont d'une autre génération, ils ne voient pas les choses de la même manière.
«Souvent, dans une famille, une personne va prendre charge de la personne âgée. Les autres sont soulagés et ils ne se rendent pas compte de l'ampleur des besoins. || y a beaucoup de conflits entre enfants.»
J.-P. D.
LE P'TIT BONHEUR INC.
210, rue Masson, pièce 103
Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0H4 recherche un(e)
animateur(trice) francophone TSE I ou Il
pour travailler à temps partiel avec des enfants d'âge préscolaire.
Expérience nécessaire.
Date limite: le 19 janvier 1993
Pour renseignements, appeler Anita au 233-7491.
Canada Agent(e) de
renseignements 46 471 $ - 50 807 $
Service canadien des parcs Winnipeg (Manitoba)
À ce poste sur le terrain, vous aurez la responsabilité d'améliorer et de consolider l'actuel programme d'application de la loi pour la Direction générale des parcs et lieux historiques nationaux.
La réussite de deux années d'études postsecondaires ou une combinaison acceptable de scolarité, de formation et{ou) d'expérience, ainsi que la compétence en anglais sont essentielles. Votre expérience doit être associée à la mise en application de lois et aux techniques de renseignement. Vous devez aussi avoir démontré votre capacité de dégager, de conserver et d'utiliser des renseignements. Une préférence pourrait être accordée aux personnes ayant des antécédents dans la protection et la conservation de ressources ou de l'expérience dans l'acquisition, l'entretien et l'utilisation d'équipement spécialisé servant à la mise en application de lois.
Une vérification de la fiabilité sera effectuée avant la nomination.
Pour explorer davantage cette offre, veuillez acheminer votre demande d'emploi et(ou) curriculum vitæ avant le 19 janvier 1993, en indiquant le numéro de référence S-92-51-0880-0368(W6F), à l'agent de ressourcement, Commission de la fonction publique du Canada, 344, rue Edmonton, bureau 200, Winnipeg (Manitoba) R3B 2L4,
Nous souscrivons au principe de l'équité en matière d'emploi. This information is available in English.
Et Commission de la fonction publique Public Service Commission du Canada of Canada
Travaux publics Public Works Canada Canada
EI
APPEL D'OFFRES
LES SOUMISSIONS CACHETÉES visant les projets ou services ci-dessous seront reçues jusqu'à 14 h, le jour de la date limite. Elles doivent être adressées au gestionnaire de district, finances et administration, Travaux publics Canada, 269, rue Main, pièce 201, C.P. 1408, Winnipeg (Manitoba) R3C 271. On peut se procurer les documents de soumission au bureau de distribution des plans, à l'adresse susmentionnée, n° de téléphone (204) 983-2372.
PROJET
N° 771714 — Brandon (Manitoba)
Immeuble du gouvernement du Canada
1039, avenue Princess
Aménagement d'un centre de renseignements
Date limite : le jeudi 4 février 1993 Dépôt: 100$
Les documents de soumission peuvent également être consultés aux bureaux des Associations des constructeurs de Winnipeg et de Brandon.
DÉPÔT DES SOUMISSIONS: Les sous-traitants dans les domaines de l'électricité et de la mécanique doivent présenter leurs soumissions par l'intermédiaire du Brandon Bid Depository, unité B, 950, 10e rue, C.P. 936, Brandon (Manitoba), R7A 6B5, au plus tard le mardi 2 février 1993 à 14 h, conformément aux règles normatives concernant les pratiques des bureaux de dépôt de soumissions (pour les projets de construction d'immeubles du gouvernement fédéral), datant du 7 août 1981.
Pour tout renseignement d'ordre technique, prière de communiquer avec Jim Palmquist, agent de projet, au (204) 983-2531.
Pour tout renseignement concernant l'appel d'offres, prière de composer le (204) 983-2372.
DIRECTIVES
Les chèques pour les plans et devis doit être libellés à l'ordre du Receveur général du Canada. Le dépôt sera remboursé sur remise des documents, en bon état, dans le mois suivant l'ouverture des soumissions.
Le Ministère ne s'engage à accepter ni la plus basse ni aucune des soumissions.
à tous nos clients, fournisseurs, familles et amis de leur appui lors de la perte récente de notre imprimerie au 158, boulevard Provencher.
NOUVEL EMPLACEMENT Nous sommes maintenant déménagés
353, boulevard Provencher. Tél.: 237-5467 Fax: 231-1264
JOURNALISTE
La Radio communautaire du Manitoba inc.
Description de
6 0
Le seul hebdomadaire en français
dans les locaux 5 et 6 du
Marc Joubert, président
de Colombie-Britannique
recherche un(e)
Formation universitaire. Expérience en presse écrite. Bilingue.
Excellente maîtrise du français. Connaissance en informatique souhaitée (PageMaker).
Poste à pourvoir immédiatement.
Adresser lettre, CV et copies d'articles à:
M. Jacques Baillaut Le Soleil de Colombie 980, Main St. Vancouver, C.-B. V6A 2W3 Fax: (604) 683-9686
LA RADIO COMMUNAUTAIRE OÙ MANITOBA INC
fM an OFFRE D'EMPLOI
est à la recherche d’un(e)
DIRECTEUR(TRICE) GÉNÉRALE)
tâches:
Assurer la gestion financière de l'organisme. Gestion du personnel.
L1 . + Planification et développement des différents projets. L
Agir comme
Qualifications:
+ Posséder une formation collégiale ou universitaire en administration /gestion et/ou expérience équivalente.
porte-parole de la radio.
+ Avoir le sens du leadership. + Goût de relever des défis. + Bonne connaissance du français et de l'anglais.
Entrée en fonction: le 17 mars 1993
Salaire: à négocier
Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur demande avant le 19 janvier 1993 à l'adresse suivante:
CKXL FM 91,1 Personnel et Confidentiel a/s Joanne Desrosiers (présidente) 200, avenue de la Cathédrale Saint-Boniface (Manitoba) R2H 0H7
oleil
de Colombie
Nécrologie
Pierre Durand
Paisiblement et entouré de sa famille, est décédé Pierre Durand à l’âge de 88 ans le 4 janvier 1993, à l'Hôpital général de Saint-Boniface.
Il laisse dans le deuil son épouse Lucienne (née Dubé), et ses 11 enfants: Raphaël de Roland, Liliane (Benoit Gaultier) de Wembly Alberta, Armand (Pauline) de Saint-Boniface, Aimé (Paulette) d’Edmonton Alberta, Roger (Thérèse) de Roseau River, Suzanne (Alfred La Flèche) de Saint-Charles, Rémi de Davenport (Iowa), Céline (Alfred Gauthier) de Saint-Claude, Lucien (Sue) de Robson C.-B., Norbert (Marthe) de La Broquerie, Henriette (Claude Roy) de Saint-Vital, ainsi que 43 petits- enfants et 52 arrière-petits-enfants, et une soeur Marie (Lucien Lemieux).
L'ont précédé dans la tombe sa première femme Delima (née Lagimodière), décédée en 1941, ainsi que quatre soeurs, neuf frères et un petit-fils.
Pierre a vécu 52 ans à Notre- Dame-de-Lourdes sur le «homestead» familial; il aimait la terre et la cultiva avec amour. Il prit sa retraite en 1961; il fit un séjour de six ans à Montréal pour accompagner sa femme enseignante et finalement vint habiter Saint-Boniface en 1967.
La famille désire remercier spécialement le Dr Erhard et le personnel du département 6-A sud de l'Hôpital pour leur dévouement et leurs bons soins.
Remerciements également à l'abbé Marcel Damphousse, célébrant de la messe de la Résurrection le 8 janvier à l'église du Précieux-Sang, ainsi qu'aux membres de la chorale, à tous ceux qui ont assisté aux funérailles, et ont offert des marques de sympathie (offrande de messes, fleurs, etc.), et à ceux qui ont servi un délicieux goûter.
Pierre manifesta un vif intérêt pour les organisations de sa paroisse dans les domaines scolaires et co- opératifs. Il avait foi en la Providence, aussi il fit sienne cettre prière: «Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse d'en connaître la différence.»
Il laisse à ses enfants, (devenus orphelins très jeunes), le souvenir d'une vie modèle; cher époux, cher papa, cher grand-papa, nous t'aimerons toujours.
Au lieu de fleurs, si les amis le désirent, des dons peuvent être faits à sa mémoire à une oeuvre charitable de leur choix.
La direction des funérailles avait été confiée au Salon mortuaire Desjardins.
SECRÉTAIRE
L'institut international du développement durable est une société à but non lucratif dont les bureaux sont situés à Winnipeg et qui est dirigé par un conseil d'administration inter- national. Son mandat est de promouvoir le con et la pratique du développement durable en matière d'économie et d'environnement. L'institut entreprend des projets et des programmes de développenment grace à la participation financière et à l'appui des gouvernements du Canada et du Manitoba.
L'IIDD est à la recherche d'une personne capable d'assurer les fonctions de secrétaire pour le personnel du programme. La per- sonne candidate idéale devra posséder lusiers années d' expérience en travail de ureau, d'excellentes Er interperson- nelles et organisationnelles, des capacités en communication et devra pouvoir travailler en 7 La connaissance de Word Perfect ou crosoft Word est essentielle, De plus, une notion des logiciels de calcul électronique et de graphiques serait vraiment souhaitable. Une bonne connaissance d'une langue autre que l'anglais, un intérêt pour les questions in- ternationales et une sensibilité aux différences culturelles seraient des atouts précieux.
Votre demande accompagnée d'un cur- riculum vitae et de vos attentes salariales devra être envoyée au plus tard le 18 janvier 1993 à: Directeur Ressources et Administration 161, avenue Portage est, 6" étage Winnipeg, Manitoba
R3B 0Y4
LA LIBERTÉ, la semaine du 15 au 21 janvier 1993 25
Du lundi au vendredi
Télé-M: 28/43
Télé-horaire de la fin de seman
Samedi 16 janvier
CBWFT : 3/10 TV-5: 14 {est de la Rouge) / 22 (ouest de la Rouge)
Lundi 18 janvier 7h00 Télé-M Jem 15h30 Er Pr var en direct 5h30 Télé-M Salut, bonjour! Télé-M Santa Barbara 18h35 TV-5 Vision 5 7h30 CBWFT Vazimolo Pr 7h00 CBWFT SRC bonjour TV-$ La chance aux chansons | 49h00 CBWFT Cormoran Télé-M Ma petite pouliche 16h00 CBWFT La bande des six i 15h05 TV-5 Une pêche d'enfer Télé-M L'or du temps Télé-M Les héros de l'hiver 8h00 Télé-M À votre santé D he TV:5 Téléobjectif 7h31 CBWFT L'île aux ours TV-5 Journal télévisé suisse 8h45 Télé-M À bien y penser Tél6-M Top modiles 20h00 CEWFT Le loi de Los Angeles 7h50 CBWFT Touftoufs et 16h30 Télé-M Vidéo rock détente 9h00 CBWFT Les anges du matin TV-5 Le jeu des dictionnaires Télé-M Les héritiers du rêve Polluerds TV-5 Génies en herbe 9h30 Télé-M Aimer 15h57 CBWFT 0340 TV-5 Bas les masques 8h00 Télé-M G.I. Joe 17h00 CBWFT Le téléjournal 10h00 CBWFT Pacha et les chats 16h00 CBWFT Kim et Clip 21h00 CBWFT Le téléjournal 8h20 CBWFT Clyde pe Le TVA, édition 18 Télé-M Bon appétit Télé-M Claire Lamarche Télé-M Ad lib eures ji TV-5 Journal télévisé de FR3 21h15 TV-5 Tell quel 10h15 CBWFT Pierre Martin, le facteur q 2: TRIER PP PEN TV-6 Les rédacteurs en che TV-5 Gourmandises 16h25 CBWFT 0340 21h25 CBWFT Le point 8h50 Nr ds les 17h10 CBWFT Le bande à Munsch 10h30 CEWFT Beber NA 16h30 CBWFT Bêtes pas bêtes + 21h40 TV-5 Reportages 17h30 CBWFT Seully rencontre RENE SOS TV-5 Gourmandises 22h00 CBWFT Manitoba ce soir 9h00 Télé-M Bugs Bunny Télé-M Jeopardy FVS SERA AR 16h45 TV-5 Défendez-vous Télé-M Le TVA, édition réseau 9h15 CEWFT Vazimolo TES DENAIN er rbns nat 16h57 CBWFT 0340 22h05 TV-5 Le riche homme 9h30 Télé-M Le championnat des | 18h00 CEWFT Métropolis no: cONrT 17h00 CBWFT Watatatow 22h30 Télé-M TVA sports quilles Télé-M Top musique 11e ddtbhedé Télé-M Le TVA, édition 18 TV-5 Journal télévisé de TF1 11h45 CBWFT La cuisine au quotidien hottes à 22h35 CBWFT Les nouvelles du sport - 9h40 CBWFT Looping 18h35 TV:5 Vision 5 TV-5 Vision 5 TV-5 Scully rencontre 22h50 CBWFT Taquinons la planète! 10h00 CBWFT Tiny toons 19h00 CBWFT La soirée du hockey 12h00 CAR aus magazine 17h30 CBWFT Les détecteurs de 22h55 Télé-M Mongrain de sel 10h15 TV-5 Viva Molson à Radio-Canada Télé M Jéoperdy 23h00 TV-5 Journal télévisé de FR3 Télé-M Ciné-extra: La 12h30 CBWFT Les démons du midi ; 10h25 CBWFT Robin des bois Lt eg Télé-M Cinéme d'après-midi: TV:5 Des chiffres et des lettres | 23h25 CEWFT Second regard junior TV-5 Thalassa Autres études 18h00 CBWFT Manitoba ce soir 23h30 TV-5 Téléobjectif 10h30 Télé-M Le club des 20h00 TV-5 Sacrée soirée 13h00 TV-5 Sacrée soirée Lars) montagne du 0h30 TV-5 Bas les masques branchés ollandais h00 CEWFT Bourvil, un éclat de | 21"30 CEWFT Le téléjournal ANAL LOENT VIe 0e Fame TV-5 Journel télévisé de TF1 109. YA Quel n OUrvII,Unecat ce Télé-M L'heure juste 14h30 CBWFT Sporthèque: Albertville | 18h30 CBWFT Marilyn 2h10 TV-5 Radio France internationale rire TV-5 Le cercle de minuit en rappel Télé-M Cinémeaximum:
7h00 7h30
14h00
15h00
15h30
16h00
Docteurs in love
TV-5 Des chiffres et des lettres
TV-5 Vision 5 CBWFT Ciné-famille: Heldi à
TV-5 Bouillon de culture 13h00 Télé-M Cinémaximum:
Jerry, la grande gueule
13h30 TV-5 Le grand jeu
CBWFT L'univers des sports
14h30 TV-5 Autovision
Télé-M Le tour du Québec TV-5 Reflets
21h50 CBWFT Les nouvelles du sport
Télé-M Le TVA, édition réseau
22h00
22h05
CBWFT Télésélection: Trois soeurs
22h20 Télé-M TVA sports 22h40 TV-5 Bon week-end
22h42 Télé-M Ciné-lune: Tremblement de terre
23h05 23h35 TV-5 Thalassa
TV-5 Journal télévisé suisse
0h35 2h05
TV-5 Sacré soirée
TV-5 Radio France internationale
Dimanche 17 janvier
Télé-M Les transformers CBWFT Vazimolo
TV-5 Le monde à venir
CBWFT Caliméro
CBWFT Les mystérieuses cités d'or
Télé-M Vision mondiale
CBWFT Il était une fois. Les Amériques
CBWFT La véritable histoire de Maivira
Télé-M Sur la colline CBWFT Manigances Télé-M Sans détour CBWFT Parcelles de soleil
CBWFT Le Jour du Seigneur: Messe célébrée à l'église anglicane St. George de Montréal.
Télé-M On rénove
TV-5 Musiques au coeur Télé-M Journal de l’histoire
CBWFT Le téléjournal Télé-M Cinémaximum: Silence, mon amour
CBWFT Le semaine verte TV-5 À découvert TV-5 Vision 5
CBWFT Second regard TV-5 L'heure de vérité
CBWFT Les matinées du dimanche Télé-M Cinémeximum: C'est , l'emour -5 Caractères
CBWFT Les matinées du dimanche TV-5 Le monde est à vous
CBWFT Milleteulile Télé-M Top musique
CBWFT Génies en herbe TV-5 Espace francophone
CBWFT La course destination monde Télé-M Cheriverl élite
TV-5 Journal télévisé belge
16h30 Télé-M Vins et fromages TV-5 30 millions d'amis
CBWFT Aujourd'hui dimanche
Télé-M L'événement TV-5 L'école des fans
CBWFT Le téléjournal Télé-M Star d'un soir TV-5 Journal télévisé de TF1
CBWFT Découverte 18h35 TV-5 Vision 5
CBWFT Surprise sur prise TV-57 sur 7
19h30 Télé-M Tête à tête
CBWFT Les beaux dimanches - Chère Madame Bolduc
Télé-M Le TVA, édition réseau
21h00 CBWFT Le téléjournal Télé-M Cinéma du dimanche: Le Bounty TV-5 Naissance d'un troisième ballet national
CBWFT Les beaux dimanches - Les plaques tectoniques
TV-5 Le cercle de minuit
22h40 TV-5 Les dossiers de l'histoire
23h00 Télé-M TVA sports 23h10 TV-5 Journal télévisé belge 23h13 Télé-M Vision mondiale
CBWFT Les nouvelles du sport
CBWFT Le clap
23h40 TV-5 7 sur 7
CBWFT Ciné-club: Le décalogue: tu respecteras le jour du Seigneur
Télé-M Le monde à venir
TV-5 Naissance d'un troisième ballet national
TV-5 Radio France internationale
17h00
18h00
21h30
Mardi 19 janvier
5h30 7h00 8h00 8h45 9h00 9h30 10h00
Télé-M Salut, bonjour! CBWFT SRC bonjour Télé-M À votre santé Télé-M À bien y penser CBWFT Les anges du matin Télé-M Aimer
CBWFT Pacha et les chats Télé-M Bon appétit
CBWFT Pierre Martin, le facteur TV-5 Gourmandises CBWFT Babar
Télé-M La vie à Montréal TV-5 Défendez-vous
Télé-M Mongrain de sel TV-5 Scully rencontre CBWFT Comme on est Télé-M Le TVA, édition midi
TV:5 Des chiffres et des lettres
CBWFT La cuisine au quotidien TV-5 Vision 5
CBWFT L'édition magazine TV-5 Téléobjectif
CBWFT Les démons du midi Télé-M Cinéma d'après-midi: Les coulisses du pouvoir
10h15
10h30
10h45
11h00
11h15 11h45
12h00
12h30
13h00
13h30 14h15
TV-5 Bas les masques CBWFT L'art de vivre TV-5 Tell quel
14h30 CBWFT Maritimes en direct
Télé-M Santa Barbara
TV-5 La chance aux chansons CBWFT La cour en direct TV-5 Une pêche d'enter
CBWFT La bande à Picsou Télé-M Top modèles
TV-5 Le jeu des dictionnaires CBWFT 0340
CBWFT Kim et Clip
Télé-M Claire Lamarche TV-5 Journal télévisé de FR3 CBWFT 0340
CBWFT Les intrépides TV-5 Gourmandises
TV-5 Défendez-vous CBWFT 0340
CBWFT Watatatow Télé-M Le TVA, édition 18 heures
TV-5 Nord sud
CBWFT Les détecteurs de mensonges
Télé-M Jeopardy
TV:5 Des chiffres et des lettres
CBWFT Manitoba ce soir Télé-M Chambres en ville TV-5 Journal télévisé de TF1
14h40 15h00 15h10 15h30
15h35 15h57 16h00
16h25 16h30
16h45 16h57 17h00
17h30
18h00
18h30
CBWFT Marilyn
Mercredi 20 janvier
Télé-M Salut, bonjour CBWFT SRC bonjour Télé-M À votre santé Télé-M À bien y penser CBWFT Les anges du matin Télé-M Aimer
CBWFT Pacha et les chats Télé-M Bon appétit
CBWFT Pierre Martin, le facteur TV-5 Gourmandises
CBWFT Baber Télé-M La vie à Montréal TV-5 Défendez-vous
Télé-M Mongrain de sel TV-5 Nord sud
CBWFT Comme on est Télé-M Le TVA, édition midi
TV-5 Des chiffres et des lettres
CBWFT La cuisine au quotidien TV-5 Vision 5
CBWFT L'édition magazine TV-5 Temps présent
CBWFT Les démons du midi Télé-M Cinéma d'après-midi: Morts suspectes
TV-5 Frou-frou CBWFT Le temps de vivre TV-5 Ashtam: viens me voir
14h30 CBWFT Dallas
Télé-M Santa Barbara
TV-5 La chance aux chansons TV-5 Une pêche d'enter
CBWFT La bande à Picsou Télé-M Top modèles
TV-5 Le jeu des dictionnaires CBWFT 0340
CBWFT Kim et Clip Télé-M Claire Lamarche TV-5 Journal télévisé de FR3
CBWFT 0340
CBWFT Livraison spéciale TV-5 Gourmandises
TV-5 Défendez-vous CBWFT 0340
CBWFT Watatatow Télé-M Le TVA, édition 18 heures
TV-5 Feu vert
CBWFT Les détecteurs de mensonges
Télé-M Jeopardy
TV-5 Des chiffres des lettres CBWFT Manitoba ce soir Télé-M Loto-quiz
TV-5 Journal télévisé de TF1
15h05 15h30
15h57 16h00
16h25 16h30
16h45 16h57 17h00
17h30
18h00
CBWFT Marilyn Télé-M Le hockey Moison export à TVA
18h35 19h00
TV-5 Vision 5
CBWFT Montréal P.Q. Télé-M La misère des riches Il TV-5 Temps présent
CBWFT Des fleurs sur la neige Télé-M Le match de la vie TV-5 Frou-frou
CBWFT Le téléjournal Télé-M Ad lib TV-5 Ashtam: viens me voir
CBWFT Le point TV-5 Spécial cinéma
CBWFT Manitoba ce soir Télé-M Le TVA, édition réseau
Télé-M TVA sports TV-5 Embarquement porte n°1
20h00
21h00
21h25 21h30 22h00
22h30
22h35 22h50 22h55 23h00 23h20 23h30 23h50 0h30
1h30
2h00
CBWFT Les nouvelles du sport CBWFT Comment ça va?
Télé-M Mongrain de sel
TV-5 Journal télévisé de FR3 CBWFT Millefeuille
TV-5 Temps présent
CBWFT Cinéma: La petite amie TV-5 Frou-frou
TV-5 Ashtam: viens me voir TV-5 Radio France internationale
18h35 19h00
TV-5 Vision 5
CBWFT Sous un ciel variable TV-5 Connaissance de la science
CBWFT Enjeux TV-5 De terre et de sang
CBWFT Le téléjournal TV-5 Le divan
CBWFT Le point
Télé-M Benny Hill TV-5 Le cercle de minuit
CBWFT Manitoba ce soir Télé-M Le TVA, édition réseau Télé-M TVA sports
CBWFT Les nouvelles du sport TV-5 Autant savoir
CBWFT L'enfer c'est nous autres
Télé-M Mongrain de sel TV-5 Journal télévisé de FR3 CBWFT Cinéma: Napoléon
TV:5 Connaissance de la science
20h00
21h00
21h25 21h30
22h00 22h01 22h31 22h35 22h40 22h50
22h59 23h00 23h20 23h30
0h30 1h30 2h00
TV-5 De terre et de sang TV-5 Le divan TV:5 Radio France internationale
RER. SMS Gi LE OU OT RS memes
5h30 7h00